Le parc Marineland d'Antibes dans les Alpes-Maritimes a fermé ses portes ce dimanche 5 janvier. Pour le militant écologiste et fondateur de Sea Shepherd, Paul Watson, cette fermeture est "une bonne nouvelle".
Au lendemain de la fermeture du parc Marineland d'Antibes dans les Alpes-Maritimes ce dimanche 5 janvier, le militant écologiste et fondateur de Sea Shepherd, Pour Paul Watson a salué cette fermeture. C'est "une bonne nouvelle" a commenté l'activiste dans l'émission La Terre au carré sur France Inter ce lundi.
Je salue la décision du gouvernement français, en 2021, de ne plus autoriser les orques à être gardés en captivité.
Paul Watson, militant écologiste fondateur de Sea Shepherd.Sur France Inter ce 6 janvier 2025.
L'activiste promet que "le combat continue", ailleurs dans le monde, pour continuer à faire interdire cette pratique : "On va y arriver."
Son combat contre Marineland
En 2015, après le décès d'une des cinq orques du parc d'attractions Marineland à Antibes, l'ONG Sea Shepherd, porté par la voix de Paul Watson, avait porté plainte pour "atteinte volontaire à la vie d'un animal en captivité".
Le procès était attendu en 2017, mais la plainte fut déclarée irrecevable pour défaut de paiement de la caution !
Le début d'un long combat pour tenter de sauver les orques restantes.
- Reportage le 27 mars 2016 à Antibes :
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L'avenir des deux orques ?
Paul Watson, libéré le 17 décembre après 149 jours de détention au Groenland, a aussi salué le travail de Sea Shepherd France et de Lamya Essemlali, sa présidente.
Cette dernière a estimé, toujours sur les ondes de la radio, que cette fermeture pointe une "énorme responsabilité", notamment quant au sort des deux dernières orques du parc aquatique, nées en captivité et dont l'avenir reste incertain.
Si les orques du Marineland doivent endurer le stress induit par une sortie des bassins, cela ne peut se justifier que pour rejoindre un sanctuaire ENSEMBLE. Cet « exercice » n’aura de sens qu’à cette fin. Les envoyer croupir dans un bassin au Japon serait une indignité sans nom. pic.twitter.com/d7bxaaR4YF
— Lamya Essemlali (@LamyaEssemlali) January 9, 2024
Lamya Essemlali souhaite la création d'un "sanctuaire fermé, dans lequel les orques seraient dans des conditions de vie plus proches de leurs besoins naturels" : "C'est difficile, c'est un challenge qui nécessite du courage, de l'envie de la détermination, mais c'est possible et on le doit à ces orques."