La ville d'Antibes est jumelée avec Olympie. Alors, jusqu'au 28 juillet, une exposition y rassemble plus d'une centaine d'objets liés à l'olympisme, dont les fameuses torches. Une incroyable collection privée, comme une mise en bouche avant que ne débutent les Jeux olympiques de Paris 2024.
C'est l'hisoire d'un homme... et d'une flamme. Une véritable love story...
Stratos Klimou a confectionné une collection unique au monde de 132 objets liés à l'histoire de l'olympisme. "Ma passion pour les collections a commencé par les pin's", raconte le collectionneur grec.
Un jour, sur une brocante d'Athènes, j'ai trouvé deux flammes olympiques à vendre pour l'équivalent de 400€. Depuis, je n'ai pas arrêté, c'est un travail quotidien !
Stratos Klimou, collectionneurà France 3 Côte d'Azur
En 35 ans, Stratos Klimou a déniché 41 torches olympiques et paralympiques. De la première flamme créée pour les JO de 1936 à Berlin (Allemagne), quand l'olympisme servait la propagande du régime nazi, à celle de Mexico (Mexique) en 1968, qui a connu de nombreux déboires...
"En tout, les Mexicains ont créé cinq modèles différents", raconte Stratos Klimou. "La première torche fondait et brûlait les mains des athlètes. La deuxième explosait, comme les suivantes d'ailleurs ! La seule qui ait résisté, c'est celle-ci, une pièce unique au monde, que l'on a retrouvé il y a cinq ans."
La flamme olympique est l'expression de valeurs positives : elle symbolise la paix et la fraternité, comme la torche des JO de Londres en 2012. Stratos Klimou précise : "elle est composée de trois couches de métal superposées, avec 8.000 trous très exactement, qui représente chacun des 8.000 coureurs qui ont porté la flamme entre Olympie et Londres".
Son exposition, Stratos Klimou la prête gratuitement. Sa récompense : les dessins d'enfants sur le livre d'or.
Le collectionneur se lance aujourd'hui dans une nouvelle quête : celle de la torche de Paris 2024 !
(Avec Hugues Nicolas, à Antibes)
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L'exposition "Les torches olympiques de 1936 à nos jours" est visible jusqu'au 28 juillet à l'espace culturel des Arcades, à Antibes (Alpes-Maritimes). Entrée libre.