200 salariés du laboratoire Galderma à Sophia-Antipolis sont en grève depuis jeudi dernier, pour protester contre le plan social annoncé par le groupe Nestlé. Une grève reconductible.
Les salariés du laboratoire pharmaceutique Galderma à Sophia-Antipolis sont en grève depuis jeudi, pour protester contre le plan social annoncé par Nestlé. Devant les locaux, plus de 100 personnes étaient rassemblées ce lundi comme le montre le Facebook de soutien aux salariés.
Le groupe Nestlé, qui est aussi le principal actionnaire de Galderma, a annoncé la fermeture du centre de recherche et de développement du laboratoire il y a quelques mois, ce qui suppose la suppression de 400 postes et la délocalisation de 150 autres vers la Suisse. Le site emploie actuellement 550 salariés.
Les détails du plan social seront présentés devant le comité d'entreprise le 14 mars prochain. En attendant, la grève pourrait être reconduite dans les jours à venir par les salariés.
Le bras de fer continue
Dans le cadre du plan social, "on nous propose les mesures d'accompagnement d'un laboratoire alimentaire alors que nous sommes un laboratoire pharmaceutique", déplore Nathalie Strauss, secrétaire du comité d'entreprise et déléguée syndicale CFDT.Selon elle, la direction a annoncé que 225 salariés pourraient être maintenus en activité sur le site au cas où des repreneurs se présenteraient. "Mais pour les autres qui vont partir d'eux-mêmes ou être licenciés, nous n'arrivons pas à sécuriser leur avenir", poursuit la représentante syndicale.
De son côté, la direction se veut rassurante. "Une série de mesures d'accompagnement a été présentée et enrichie, le dialogue reste ouvert", indique un porte-parole.
Les dirigeants font état d'"avancées significatives sur le terrain du maintien de l'activité sur le site via la recherche de repreneurs" et confirment la possibilité de "maintenir au moins 200 postes".
Un accord doit à présent être trouvé entre les deux parties.
(Avec AFP)