A quelques jours de la réouverture du parc (le 21 mars), une enquête préliminaire pour maltraitance a été ouverte contre le parc aquatique Marineland à Antibes après le dépôt d'une plainte par des associations de défense des animaux.
Alors que le parc doit rouvrir le 21 mars prochain, la polémique autour de son activité ne cesse pas. Après les manifestations devant le site, les campagnes vidéos de dénonciation des conditions d'accueil des animaux sur les réseaux sociaux, les militants "anti-Marineland" portent maintenant leur leur combat sur le terrain judiciaire.
À quelques jours de la réouverture du parc marin, les associations « Réseau-Cétacés », « C’est Assez ! » et « ASPAS » rappellent qu’elles ont déposé une plainte officielle le 29 décembre 2015, contre Marineland et contre ses dirigeants, auprès du Tribunal de Grande Instance de Grasse.
Une plainte pour "actes de cruauté et de maltraitance envers les cétacés, défaut de soins et la mise à mort sans nécessité".
Cette plainte qui vient d'être annoncé par communiqué de presse, a entraîné l'ouverture enquête préliminaire pour maltraitance.
"Cette procédure habituelle ne préjuge en rien de l'existence ou pas d'éventuelles infractions", a indiqué le procureur adjoint au tribunal de Grasse, cité par le journal Le Parisien de ce mercredi
Marineland-bashing depuis les inondations
Depuis les intempéries d'octobre dernier, la pression des défenseurs des animaux est plus forte. Ils ont d'abord manifesté contre les conditions sanitaires réservées aux animaux. Ensuite, les réactions ont été vives à l'annonce de la mort d'une orque.Enfin, cet hiver, des prélèvements dans les eaux boueuses du parc par la direction départementale de la protection des populations des Alpes-Maritimes avaient fait état de la présence d'hydrocarbures avaient aussi créé la polémique.
Le nouveau directeur de Marineland : «Nous allons dans le même sens que les associations»...https://t.co/jksR2Ng48l
— Réseau-Cétacés (@ReseauCetaces) 3 Mars 2016