Don de plasma. Réponses en images et en détail à vos questions sur "ce traitement qui est en vous"

L’Établissement français du sang recherche 60 000 dons de plasma supplémentaires en 2025 pour soigner des patients toujours plus nombreux. Pourquoi la région est-elle mauvaise élève ? Comment se passe le don ? Quelles sont les conditions ? Réponses.

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Le plasma est vital pour de nombreux patients. C’est un composant du sang qui contient des protéines et des anticorps, comme les immunoglobulines ou encore l’albumine, qui ont un intérêt thérapeutique majeur.

Utilisé pour des transfusions ou transformé en médicaments pour soigner des pathologies très différentes, ses usages n’ont cessé d’augmenter ces dernières années. Le plasma peut par exemple soigner des personnes en réanimation, atteintes de déficits immunitaires, d’hémophilie, de certaines maladies auto-immunes, ou encore de troubles neurologiques graves. 

Mais pour cela, il faut des donneurs. En région Provence Alpes-Côte d'Azur, ils ne sont pas assez nombreux.

Nous avons 4 000 donneurs actifs, qui donnent déjà sur la région Paca. Nous aimerions atteindre, 5 000 nouveaux donneurs d'ici la fin de l'année 2025.

Endréa Ktorza-Buggiani , développeur de territoire - Maison du don de Nice

France 3 Côte d'Azur.

Pourquoi peu de donneurs en Paca ?

"Nous sommes dans une région où nous faisons venir des poches des autres régions, pour pouvoir soigner les malades et les accidentés." 

Comment cela s'explique ? "Nous avons dans la région de gros Centres hospitaliers. Nous consommons beaucoup de produits sanguins avec aussi une population assez vieillissante. De plus, chaque année, il a environ 170.000 personnes qui sortent des fichiers des donneurs en France chaque année. Donc, il nous faut de nouveaux donneurs", précise Endréa Ktorza Buggiani.

Selon elle, le don est plus présent aussi dans la culture du Nord que dans celle du Sud. De plus, en Paca, les centres de prélèvements sont plus majoritairement situés en ville. Les collectes dans les villages de certaines autres régions sont plus faciles et aussi visibles.

"Nous sommes autosuffisants en France, il n'y a jamais personne qui a manqué de poches de produits sanguins, mais selon les périodes, les épidémies, les vacances scolaires... Les donneurs peuvent être moins disponibles et remédier aux manques" selon Endréa Ktorza Buggiani 

Comment se passe le don ?

C'est simple : il faut se rendre dans une maison du don. Le don de plasma se fait uniquement en Maison du don et sur rendez-vous. Pour prendre rendez-vous, consultez le site de l’EFS dondesang.efs.sante.fr ou l’application « Don de sang ».

En région Provence-Alpes-Côte d’Azur-Corse, les maisons du don sont situés à :

  • Arles, Avignon, Aix-en-Provence, Marseille, Nice et Toulon. 

Comme pour le sang, un entretien avec un médecin précède et valide le prélèvement.

La durée du prélèvement est située entre 45 et 60 minutes.

Qui peut donner son plasma ?

Tout le monde peut donner son plasma car tous les groupes sanguins sont compatibles, néanmoins les donneurs du groupe AB sont les plus recherchés. Ceux-ci représentent seulement 4% de la population alors que les besoins sont de 15%.

Il est sans risque et moins fatigant qu’un don de sang.

Pour le donner c’est très simple, il suffit d’être en bonne santé et de remplir les conditions suivantes :

  • Avoir plus de 18 ans et moins de 66 ans
  • Peser plus de 55 kg

Combien de fois par an ?

Il est possible de donner son plasma jusqu’à 24 fois par an maximum. Respecter deux semaines entre un don de plasma et tout autre don (sang, plasma ou plaquettes). Avec la méthode de prélèvement par aphérèse, l’EFS n’extrait que le plasma du sang du donneur et lui restitue les autres composants.

Cela permet de récolter 2 à 4 fois plus de plasma que lors d’un don de sang.

Le plasma est surtout composé d'eau à 90%. Il n'a que 10% de protéines. Donc, il se régénère très rapidement. En buvant après le don, on récupère le volume. C'est pour cela que l'on peut donner tous les 15 jours !

Endréa Ktorza Buggiani.

Le dernier argument donné par l'EFS pour inciter les donneurs est malin : le prélèvement est un moment pour soi qui peut aussi être l’occasion de trier ses photos sur son téléphone, écouter sa playlist, lire ou encore réviser !

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