A Cannes, Agnès Varda laisse son empreinte avec deux expositions. Une tout en couleurs qui nous plonge au creux des vagues, l'autre au cœur de son intimité de réalisatrice.

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Une tongue qui défile dans une bouée, en suspension sur un fil à linge. A travers, une exposition colorée et décalée, Agnès Varda nous raconte la mer, à l'espace Malmaison de Cannes. Connue pour être une des plus grandes réalisatrices, elle est révélée au grand public en 1962, avec le film Cléo de 5 à 7.

Mais ce que l’on sait moins, c’est qu’elle a également créé des œuvres d’art contemporain : installations, maquettes, photographies et œuvres vidéo. Le Pôle d’Art Contemporain cannois, propose ainsi d’explorer son univers de "vieille cinéaste, jeune plasticienne", comme elle le disait elle-même :

Plages, cabanes et coquillages, c'est ainsi que se nomme cette exposition, entre ombre et lumière. Jusqu'au 20 novembre, toutes les installations créées pour la fondation Cartier, ont été récupérées. Ses plans réutilisés. Beaucoup d'objets, ont été chinés par la réalisatrice elle-même.

Cette exposition invite à la rêverie et en même temps elle montre toute la brutalité du monde.

Hannah Baudet, directrice Pôle d'Art Contemporain de Cannes

Une cabine de plage abandonnée se transforme en cabine de ciné. La mer est utilisée comme frontière entre calme et terreur. Des images de journaux télévisés sont projetées sur des écrans, entourés de filet de pêche.

La mer est un de ses thèmes de prédilection. Dans son enfance, l'artiste à vécu sur les flots. À cause de la guerre, sa famille fuit la Belgique le pour s'installer à Sète, où elle vit son adolescence, sur un bateau amarré à quai, qu'elle reconstituera le temps de quelques plans dans Les Plages d'Agnès.

Plus loin, la tente de Mona dans "sans toit ni loi" est plantée à la Villa Domergue. Sur place, des installations, des images et des maquettes autour de ses films. Comme dans son cinéma, Agnès Varda abordait avec ses œuvres plastiques les thèmes du quotidien, du souvenir, de l’intime et de l’universel.

Agnès Varda : sa vie, son œuvre

Agnès Varda, née le 30 mai 1928 à Ixelles (Belgique), elle décède le à Paris. C'est une cinéaste, photographe, et plasticienne française, appartenant au mouvement de la Nouvelle Vague.

Artiste féministe et engagée, elle a notamment réalisé les films : La Pointe courte (1955), Cléo de 5 à 7 (1962), Ulysse (1984, César du meilleur court métrage documentaire), Sans toit ni loi (1985, Lion d'or à la Mostra de Venise), Jacquot de Nantes (1991), Les Glaneurs et la Glaneuse (2000), Deux ans après (2002), Les Plages d'Agnès (2009, César du meilleur film documentaire) et Visages, villages (2017).

L'ensemble de son œuvre cinématographique est récompensée par un César d'honneur en 2001, par le prix René-Clair de l'Académie française en 2002, par une Palme d'honneur au Festival de Cannes 2015, par un Oscar d'honneur reçu en 2017, et par la Caméra de la Berlinale en 2019.

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