A trois semaines du 1er tour de l'élection présidentielle, nous vous proposons une immersion sur le territoire. 52 minutes pour entendre et comprendre les aspirations des concitoyens, sur des sujets qui impactent leur vie quotidienne. On en parle dans Dimanche en politique.
Nous étions, ce dimanche 20 mars au coeur d'un marché de Cannes-La Bocca, en compagnie de commerçants, d'habitants, accompagnés de nombreux invités.
Revoir l'émission :
L'une des priorités des Français durant cette campagne est le pouvoir d'achat.
Nous en débattrons en compagnie de 2 experts :
- Frédéric Marty, chercheur au CNRS et au laboratoire d’économie de l’Université Côte d’Azur, spécialiste du pouvoir d’achat
- Gérard Ré, secrétaire départemental CGT 06
Et des citoyens :
- Micheline Rollin-Gérard, présidente de l’ORGECO 06, association de consommateurs basée à La Bocca
- Noré Mezouar, directeur de la MJC Giaume Cannes la Bocca
- Jean-Michel Hervo, trésorier Union départementale des Retraités CFDT 06
- Christine Jomat, bénévole, responsable d’équipe du Secours Catholique de Cannes
- Yohann Domagala, étudiant en licence de communication évènementielle, campus Méliès (Cannes), Université Côte d’azur
- Ange Romiti, secrétaire CGT cafés, hôtels et restaurants de Cannes. Il travaille à l'hôtel Carlton (en duplex de la Croisette)
Une émission enregistrée ce samedi dans les conditions du direct, présentée par Nathalie Layani et Thierry Bezer depuis le marché de Cannes la Bocca. Fabien Fourel, journaliste à France Bleu Azur sera auprès du public.
• #DimancheEnPolitique Votre magazine de débat politique et sociétal.
Personnalités politiques, citoyens engagés ou habitants de la région sont invités chaque semaine pour débattre des grands enjeux de la vie du territoire en Provence-Alpes. Dimanche en politique se poursuit à 12h10 sur l’antenne nationale avec Francis Letellier.
Les propositions des principaux candidats
Emmanuel Macron
Le président-candidata dévoilé ce jeudi 17 mars son programme.
Durant son mandat, le gouvernement a refusé avec constance tout "coup de pouce"
au Smic, se contentant des hausses automatiques prévues par la loi. Emmanuel Macron a annoncé son intention de porter à 1.100 euros la pension minimale pour les retraités. Il prévoit aussi une "augmentation de 50% de l'allocation de soutien pour les mères célibataires" et "la prime de pouvoir d'achat portée jusqu'à 3.000 euros par an contre 1.000 euros actuellement, sous condition de signer l'accord d'intéressement".
Il avance également la suppression de la redevance télévisuelle et la baisse des charges pour les travailleurs indépendants.
Marine Le Pen (RN)
Elle ne souhaite pas augmenter le Smic ni prendre "aucune mesure qui soit une contrainte pour les entreprises qui ne pourraient pas y faire face".
En revanche elle souhaite, si elle est élue, exonérer de cotisations patronales les entreprises qui augmenteront de 10% les salaires de ceux qui gagnent jusqu'à trois Smic.
Eric Zemmour
Pas d'augmentation du Smic non plus pour le candidat d'extrême droite. Sa principale proposition dans le domaine consiste à baisser la CSG pour une partie des salariés jusqu'à 2.000 euros, afin de rendre un 13e mois aux Français (100 euros de plus par mois).
Valérie Pécresse (LR)
Pour "libérer le pouvoir d'achat", la candidate Les Républicains promet une hausse de 10% en 5 ans des salaires inférieurs à 2.800 euros net, et la possibilité de convertir les jours de RTT en salaire. Elle a proposé ce mercredi devant la CPME une conférence annuelle sur les salaires, dont la première aurait lieu en juin. D'ici 2023, la hausse pourrait être de 5%, a-t-elle précisé.
Jean-Luc Mélenchon (LFI)
Seul candidat de gauche à passer la barre des 10% dans les sondages, Jean-Luc Mélenchon (LFI) promet s'il est élu de porter le Smic à 1.400 euros net, et de convoquer des négociations salariales dans toutes les branches.