Le frère, la soeur et l'épouse d'un Cannois parti en Syrie à l'automne 2012, Rached Riahi, ont été mis en examen pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste.
Huit personnes ont été mises en examen dans trois enquêtes distinctes sur des filières syriennes, a appris samedi l'AFP de source judiciaire.
Le frère, la soeur et l'épouse d'un Cannois parti en Syrie à l'automne 2012, Rached Riahi, ont été mis en examen pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste.
Rached Riahi semble désormais assumer un rôle important parmi les jihadistes francophones et était décrit il y a quelques mois à l'AFP par une source proche du dossier, comme "particulièrement fanatisé". Il avait quitté la France juste avant le démantèlement de la cellule dite de Cannes-Torcy, échappant ainsi à une arrestation, tout comme deux de ses amis. L'un d'entre eux, Ibrahim Boudina, est soupçonné d'avoir été sur le point de commettre un attentat sur la Côte d'Azur, quand il a été arrêté à son retour de Syrie début 2014.
Le frère aîné de Riahi, âgé de 31 ans, est soupçonné d'avoir apporté une aide logistique, notamment par des virements d'argent. Il était en contact téléphonique régulier avec son cadet, selon la source. Lui, comme sa soeur âgée de 36 ans, ont été laissés libres sous contrôle judiciaire.
L'épouse de Riahi, pour qui le parquet antiterroriste a demandé un placement en détention, a demandé un débat différé à ce sujet.