Vigilance ou alerte météo ? On vous explique la différence avant l'arrivée d'un nouvel épisode cévenol

Jaune, orange, rouge... Les bulletins d'alerte météo se succèdent sur la Côte d'Azur cet autonome. Les termes vigilance et alerte sont souvent employés. Mais ils ne sont pas synonymes ! On vous explique.

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Vigilance et alerte météo sont monnaie courante en cette saison sur la Côte d'Azur. Météo France place le département du Var en vigilance jaune orages dès ce mercredi 23 octobre et jusqu'à ce jeudi, pour l'instant. Dans les Alpes-Maritimes, ce soir risque orageux dans le haut pays et pluie attendue sur le littoral d'ici le week-end.

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L'amalgame entre les deux termes vigilance et alerte est fréquent. Il s’agit pourtant de deux procédures bien différentes. En termes de prévisions météo, il y a bien sur Météo-France, mais il y a aussi Predict Services. Une entreprise basée à Montpellier, soutenue par Météo-France. Son fondateur et président, Alix Roumagnac explique à France 3 Côte d'Azur la nuance.

La vigilance est un message que l'on fait passer aux collectivités et aux populations pour qu'elles adaptent leur comportement.

Alix Roumagnac, président de Predict.

France 3 Côte d'Azur ce 23 octobre.

Et d'ajouter par rapport au dernier épisode sur les Alpes-maritimes, la semaine dernière :

"On sait que cet événement qui a démarré dès jeudi matin avec des choses très importantes sur Mandelieu-la Napoule et sur la Siagne, on travaille avec le SMIAGE et on travaille avec toutes ces collectivités... C'est la bonne compréhension de ces phénomènes qui permet aux élus de prendre les bonnes décisions et de transmettre aux citoyens." 

L’alerte est donc une conséquence de la mise en vigilance, mais elle n’est pas systématique. C'est donc une procédure relevant de la responsabilité des autorités. Des actions de secours peuvent être entreprises sans que l’alerte ne soit déclenchée.

Les couleurs de vigilance

C'est donc, au départ, la couleur de la vigilance qui déclenche l'alerte. Précisions sur ce code couleur sur la base des données de l'Institut des risques majeurs de Grenoble :

  • La vigilance verte correspond à une situation habituelle : aucune mesure particulière n’est prise.
  • En vigilance jaune, la préfecture peut demander des précisions à Météo-France sur la localisation des phénomènes à venir. Si l’événement attendu peut être localement violent, le Service Interministériel de Défense et de Protection Civiles de la Préfecture (SIDPC) pourra fournir les informations aux maires des communes concernées et aux sapeurs-pompiers qui interviendront sur le terrain, mais les actions de secours ne seront pas coordonnées par le préfet.
  • En vigilance orange, certaines communes peuvent subir de lourds dégâts, d’autres ne seront pas forcément touchées. Les échanges avec Météo-France (et le Service de Prévision des Crues s’il y a un risque d’inondation) sont alors particulièrement importants, pour préparer les moyens à mettre en œuvre et éventuellement décider quels maires contacter, car tous ne sont pas systématiquement alertés. On observe généralement une montée en puissance du dispositif de crise et des moyens engagés à mesure que l’événement se précise.
  • En vigilance rouge, le dispositif de gestion de crise est automatiquement activé : l’ensemble des acteurs et des moyens sont mobilisés sans attendre. Tous les maires sont alertés et tenus de se mettre à leur tour en veille.

Au-delà des mots

Jaune, orange, rouge... Les bulletins d'alerte météo se succèdent sur la Côte d'Azur cet autonome. Agacés par les dernières prévisions qui se sont révélées peu fiables, des élus des Alpes-Maritimes ont cosigné une tribune.

Charles-Ange Ginésy, le président du département, Jean Leonetti, David Lisnard et Jérôme Viaud, les maires d’Antibes, Cannes et Grasse, mais aussi les présidents des différentes agglomérations ont cosigné une tribune, samedi dans Nice-Matin, pour demander un audit de Météo-France.

Ils reprochent à cet établissement public en charge des prévisions météorologiques et climatiques dans le pays, une "dégradation de la fiabilité par rapport à quelques années auparavant".

"L’enjeu est aussi de savoir comment utiliser au mieux le budget de Météo-France de plus de 400 millions d’euros", soulignent les élus LR.

On se souvient que le 23 septembre dernier, les départements des Alpes-Maritimes et du Var avaient été placés en vigilance jaune orage et pluie inondation, par Météo France. Les intempéries ont cependant été très localisées sur la région cannoise. Le maire de la ville, David Lisnard, avait alors dénoncé un manque de fiabilité et de précision concernant les alertes.

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