Une opération de contrôle d'envergure a été menée sur une large partie de l'ouest du département des Alpes-Maritimes, sous l’égide de la compagnie de la gendarmerie de Grasse. Une intervention qui vient renforcer les contrôles quotidiens de la brigade motorisée de la gendarmerie de Menton. Attention... Personne n'y échappe !
D’Escragnolles à Vence, en passant par Peymeinade et Tourrettes-sur-Loup, ce sont environ 80 gendarmes de la compagnie de Grasse, dont une vingtaine de réservistes et le groupe d’investigation cynophile de Gilette, qui ont été déployés.
Ce jeudi 1ᵉʳ août, de 16h à 22h, leur objectif était : lutter contre la délinquance routière, mais pas que.
Objectif également : obtenir d’éventuels renseignements sur les enquêtes en cours, telles que "les trafics de stups", qui gangrènent le département des Alpes-Maritimes ou encore des cambriolages.
🤜 Opération coup de poing à Grasse : 80 gendarmes mobilisés, 250 véhicules contrôlés, des infractions graves relevées. Alcool, drogue, excès de vitesse : en pleine saison estivale, la sécurité ne prend pas de vacances ! 🚔🌞 #NotreEngagementVotreSécurité pic.twitter.com/z8FsLiZKaV
— Gendarmerie des Alpes-Maritimes (@Gendarmerie_006) August 2, 2024
250 véhicules contrôlés en 8 heures
Ce dispositif, de huit heures durant, a permis de contrôler près de 250 véhicules, conducteurs et passagers inclus. Ont aussi été inspectés des véhicules de transport collectif afin de sanctionner les comportements dangereux, mais aussi faire de la prévention auprès des usagers, parfois imprudents.
Parmi les infractions les plus graves, les gendarmes ont relevé :
- cinq conduites sous un état alcoolique,
- quatre sous l’emprise de stupéfiants,
- 16 dépassements de limites de vitesse, dont un grand excès de vitesse relevé sur une moto, à plus de 50 km/h de la vitesse autorisée, sur la route M 236 à Saint-Paul,
- un franchissement de ligne blanche,
- un usage de téléphone au volant et 5 défauts de ceinture.
Au niveau administratif, quatre défauts d’assurance et six de contrôle technique ont été notifiés, avec une immobilisation de véhicule et une contravention, de 135 euros, pour un défaut de contrôle technique antérieur qui n’a pas été régularisé durant sept jours.
Ce type d’opération est appelé à se renouveler durant l’été pour rendre les routes plus sûres et éviter des accidents tragiques.
Mathieu Jarnigon - Commandant de la Compagnie de gendarmerie de Grasse.FTV
Une belle prise pour la brigade motorisée de Menton
La veille, le mercredi 31 août, la brigade motorisée de menton, lors d'une patrouille quotidienne, a intercepté un véhicule conduit par un propriétaire étranger. L'engin a été flaché à plus de 50km/h de la vitesse autorisée.
Le fichier français des infractions routières a fait ressortir que cet individu avait, à son actif, plus d'une dizaine d'infractions de vitesses retenues au cours de ces 12 derniers mois, dont 6 d'entre elles à une vitesse de plus de 40Km/h chacune. Infraction, qui dans la loi française, entraîne une interdiction de conduite sur le territoire français.
Selon toutes vraisemblances le conducteur, et propriétaire, du véhicule seraient possiblement, d'origine monégasque. Ce qui expliquerait que jusqu'à présent il soit passé entre les mailles du filet : "Nous n'avons, malheureusement, pas accès de manière automatisée au fichier des véhicules immatriculé en principauté Monegasque. Le traitement doit se faire de manière manuelle. Et au vu du nombre d'infractions par des véhicules monegasques par jour, cela prendrait trop temps" déclare le commandant de l’escadron de sécurité routière, Maxime de Laporte.
Mais le cas d’espèce montre bien qu’il n’y a pas d’impunité sur les routes maralpines
Cerise sur le gâteau
Saisie de l'affaire, la substitut de permanence a validé le paiement d’une consignation, pour toutes les infractions (du jour et passées) pour un montant de 5.000€. Le véhicule a été placé en fourrière pour une durée de 7 jours.
"Une bonne prise", comme on dit en gendarmerie !
Cerise sur le gâteau, dans l'éventualité d’une jugement sévère, une confiscation du véhicule peut être prononcée par un tribunal, et deviendra alors la propriété de l'Etat, venant augmenté le parc des véhicules banalisés de la gendarmerie nationale.