Un maraicher et un restaurateur mettent leur savoir-faire en commun pour recréer un écosystème via un maraichage sur sol vivant. Avec l'achat d'une ferme à Courmes dans les Alpes-Maritimes, ils voient leur projet agro-écologique prendre forme. Du champ au restaurant, c'est l'histoire de Maxime et Florian.
La "Ferme de Pépite", c'est le rêve agroécologique de deux amis d'enfance qui se concrétise. Maxime Behar, maraîcher aux Adrets dans le Var, et Florian Bonnet, restaurateur à Mandelieu-la-Napoule dans les Alpes-Maritimes, partagent la même vision de l'écologie et de l'agronomie.
Une économie circulaire
Après deux ans de négociation, ils viennent d’acquérir la ferme abandonnée de Courmes, un village perché au-dessus les Gorges du Loup, à 21 km de Grasse.
Un temps de pause propice et nécessaire à l'homologation des huit hectares et demi de leur exploitation en agriculture biologique.
« Il s'agit de faire en sorte que les producteurs et les revendeurs travaillent main dans la main pour pouvoir amortir l’inflation actuelle et favoriser la résilience alimentaire » explique Maxime Behar.
Le « maraichage de sol vivant » est une pratique agronomique ancestrale qui consiste à dynamiser les sols avec la biomasse pour arriver à une « fertilisation naturelle ». D’après le maraîcher, elle va à l’encontre des schémas conventionnels d’agriculture en cours aujourd’hui. L'objectif étant de limiter au maximum l'utilisation de l'énergie et de préserver au mieux les ressources naturelles.
Dans ce contexte, les deux amis travaillent actuellement à rétablir le circuit d’eau originel de la ferme. Pour ce faire, la source de la Foux qui se trouve à quelques dizaines de mètres du captage d'époque, leur fournit le précieux liquide. Une fois le circuit d’irrigation finalisé viendra le temps du désherbage et du buttage.
La qualité plutôt que la quantité
Le Pépite Restaurant propose une ardoise de suggestions relatives aux légumes récoltés et livrés par la ferme chaque semaine. Florian Bonnet y veille particulièrement et fait quotidiennement le point avec son chef qui œuvre en cuisine.
On limite notre carte au maximum afin de recréer l’identité du restaurant autour de la ferme, et de ce qu’on y produit,
Florian Bonnet, restaurateur et cofondateur de La Ferme de Pépite.
Maxime et Florian réfléchissent à l’heure actuelle à un système de recyclage des déchets générés par le restaurant. Comme le disait Antoine Lavoisier «