Le phénomène inquiète l’Education Nationale : le cyberharcèlement. 13 % des élèves en France en avoir été victimes. Une campagne d’information a été lancée. Insultes, publication d’images blessantes, passage à tabac filmé et diffusé. Le harcèlement peut revêtir plusieurs formes.
Les images sont d'une rare violence. Elles ont été tournées avec un téléphone portable, près d'un collège dans les Alpes-Maritimes, puis publiées sur les réseaux sociaux. Une souffrance supplémentaire pour les victimes.
Né en Angleterre, "le happy slapping", "joyeuses baffes" en français, s'est répandu en Europe et aux Etats-Unis. Le happy slapping ou vidéolynchage ou vidéoagression est une pratique consistant à filmer l'agression physique d'une personne à l'aide d'un téléphone portable. Il reste heureusement marginal; ici, 2 ou 3 cas chaque année.
Au Rectorat, on se dit davantage préoccupé par le cyberharcèlement, les injures, les images dégradantes publiées sur les réseaux sociaux.
A l'hôpital de Fréjus, ils sont de plus en plus nombreux entre 12 et 16 ans à fréquenter le cabinet d'une pédopsychiatre pour des problèmes liés aux réseaux sociaux et à leurs conséquences sur la famille.
La loi prévoit de lourdes sanctions : jusqu'à 5 ans de prison pour les agresseurs, les complices et les diffuseurs.
Dans les Alpes-Maritimes et le Var, un numéro vert a été mis en place par le rectorat, Net écoute 0800200000. Il permet aux victimes et aux parents d'effacer certaines pages.