Gabriel Attal est attendu ce lundi 22 avril à Nice. Le Premier ministre vient présenter l'expérimentation d'internats éducatifs pendant ces vacances scolaires. Il rencontrera aussi les équipes pédagogiques, élèves et parents.
Il l'avait promis dans son discours de politique général voilà trois mois : Gabriel Attal lance ce lundi l'expérimentation d'internats éducatifs pendant les vacances scolaires. Et pour expliquer le dispositif consacré aux élèves décrocheurs, le Premier ministre a choisi Nice.
Ce lundi matin, il visitera le lycée du Parc Impérial, établissement pilote de l'expérimentation. Gabriel Attal sera accompagné d'Éric Dupond-Moretti, ministre de la Justice, et Sarah El Hairy, ministre déléguée chargée de l'Enfance, de la Jeunesse et des Familles.
Pendant les vacances scolaires, des cours de soutien et d'éducation civique seront proposés dans l'établissement.
Ce jeudi, à Viry-Châtillon, le Premier ministre expliquait son idée pour "restaurer l'autorité à tous les niveaux", appelant à un "sursaut d'autorité" et à "prendre le mal à la racine". Souhaitant remobiliser les parents, mais aussi aider ceux qui sont parfois dépassés, il a expliqué son idée d'internat éducatif.
Il y a dans notre pays des dizaines de milliers de places en internat qui sont désespérément vides. J’y vois une opportunité pour couper rapidement et efficacement un jeune de ses mauvaises fréquentations. Mon idée est simple avant qu’un jeune ne tombe dans la délinquance. (…) Nous proposerons à ses parents, que leur enfant soit envoyé en internat loin de son quartier, et de ceux qui le poussait à plonger.
Gabriel Attal, premier ministre
Le premier ministre voit dans ces internats "l'opportunité d'apprendre, de retrouver un cadre, de conserver intacte ses chances de réussite, d'éviter de sombrer dans la spirale de la délinquance et parfois du crime".
Cette annonce fait suite au décès d'un adolescent de 15 ans passé à tabac à Viry-Châtillon début avril. Récemment, plusieurs faits divers, à l'issue parfois dramatique, impliquaient de jeunes mineurs.