A Nice, le collectif Nous Toutes 06 rassemble 450 personnes pour une marche contre les violences faites aux femmes

Beaucoup de monde à 15 heures, ce samedi 27 novembre, pour la marche organisée par le collectif Nous Toutes 06, au départ de la place du Général-de-Gaulle, à Nice, avant le "Die-In" place Masséna.

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Le rassemblement a débuté dans le quartier Libération à 15h, sur la place du Général-de-Gaulle, par des prises de parole du collectif Nous Toutes 06, du centre LGBT, et de Toutes aux frontières.

Au moins 450 personnes d'après les forces de l'ordre sont présentes au départ de la marche. 

Le cortège, qui a pris du retard, doit suivre la voie de tramway jusqu'à la place Masséna. Le cortège de Nous Toutes 06 a croisé la manifestation des antivax et antipass. 

Les antivax et antipass ont appelé les féministes à les rejoindre, ce qu'elles ont refusé. ©Karen Cassuto/ France Télévisions

Les opposants à la politique sanitaire du gouvernement ont appelé les personnes de la marche du collectif Nous Toutes à les rejoindre, indiquant que leur "lutte" était plus légitime que la défense du droit des femmes. Face à leur refus, un homme a craché sur certaines d'entre elles, a fait savoir une des journalistes de France 3 Côte d'Azur présente sur place.

Le cortège prendra ensuite la direction de la place Masséna pour effectuer un "Die-In", où 104 femmes vont incarner les victimes françaises de féminicides pour cette seule année 2021, et observer une minute de silence. 

Trois mois d'organisation pour le collectif azuréen

L'organisation d'une telle manifestation a nécessité trois mois de travail pour Nous Toutes 06. "J'ai commencé à me pencher sur la manifestation début septembre, ça a été un gros boulot, j'ai été aidé par beaucoup de bénévoles. Il y a plein de choses à gérer, notamment la communication. Il faut chercher le matériel dont on a besoin pendant, déterminer quelle forme va avoir notre communication. Nous avons fait pas mal de choses par le biais des réseaux sociaux, forcément, nous avons aussi fait également des affiches, des flyers. Nous avons communiqué aussi auprès d'autres communautés, comme par exemple les associations étudiantes, la Face 06, d'autres collectifs. C'est tout un travail de visibilité pour une manifestation" explique l'une des co-pilotes du collectif, l'étudiante cannoise Laurena Couppey.

104 féminicides depuis le 1er janvier

Une vingtaine de personnes et une équipe de 4 membres du collectif ont été nécessaires pour créer cet évènement. En 2020, sur l'ensemble du territoire national, 102 femmes sont mortes à cause de leur conjoint ou de leur ex-conjoint. depuis le 1er janvier, ce sont 104 victimes de féminicides qui sont décédées en France. 

Hier, vendredi 26 novembre, à Epinay-sur-Seine, en Seine-Saint-Denis, une femme de 44 ans a été poignardée à mort par son ex-compagnon de 51 ans à son domicile. Elle bénéficiait d'un Téléphone Grave Danger. Ses deux enfants étaient présents au domicile du foyer au moment des faits. L'homme qui était en détention provisoire à la prison de Fleury-Mérogis avait bénéficié d'une permission de sortie.

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