À Nice, près d'un millier de personnes se rassemble en soutien au peuple d'Israël

Plusieurs centaines de personnes se sont réunies devant l'Hôtel de ville de Nice, en solidarité avec Israël, pays frappé ce samedi par l'offensive massive du Hamas. L'attaque "déluge d'Al-Aqsa" a pris par surprise le pays. Les morts se comptent par centaines alors que des civils et militaires israéliens ont été pris en otage.

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Devant l'Hôtel de ville de Nice (Alpes-Maritimes) ce lundi après-midi, sous un soleil de plomb, des visages graves, abasourdis, douloureux sur un parvis noir de monde. Sur le fronton de la mairie, le drapeau d'Israël.

Et sur le parvis, plusieurs centaines de personnes rassemblées pour demander la libération des otages enlevés par le Hamas lors de l'opération "déluge d'Al-Aqsa" depuis Gaza. Un mot d'ordre pour les amis d'Israël, et plus largement pour les ennemis de la barbarie.

Dans la main de tous, un téléphone en espérant recevoir des messages des proches. Et les larmes ne sont jamais très loin. Matti est scout français de confession juive.

C'est extrêmement compliqué. Comme tout le monde, on a de la famille là-bas, nos cousins. Évidemment, je pense très fort à eux. C'est dur de vivre ça à distance.

Matti

Une mère de famille ne cache pas son inquiétude. Elle a vécu en Israël, ses enfants ont fait leur service militaire.

Nos enfants ont fait l'armée, ce sont des combattants. On touche à notre patrie, notre peuple. Nos enfants sont appelés à rentrer en Israël comme réservistes pour se battre. Mon fils est déjà rentré à Gaza lors de la dernière guerre, on sait ce que ça encourt, on connaît l'envers du décor.

Une mère de famille

Une autre participante poursuit : "C'est d'une importance primordiale d'apporter notre soutien. Ce sont des civils, des familles, des enfants, des bébés qui ont été assassinés. Presque 150 ont été kidnappés et sont entre les mains de terroristes sanguinaires et barbares. C'est essentiel notre soutien !"

Une attaque surprise

En Israël, le nombre de morts dépasse le millier et le nombre de blessés, le double. Trois jours plus tôt, en pleine fête religieuse, le Hamas a lancé une offensive contre Ie pays depuis l'enclave palestinienne de Gaza par terre, airs et mer. Tirs de milliers de roquettes, infiltration de combattants, cette offensive est la plus meurtrière depuis la création d'Israël voilà 75 ans.

Dans différentes communes de France, des rassemblements de soutien sont organisés à l'appel du CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France).

À Nice, c'était donc ce lundi, en début d'après-midi.

"Ce n'est pas une armée qui a attaqué une autre armée. C'est une organisation terroriste qui a pris des civils pour cible, avec des milliers de roquettes, des actes de barbarie les plus affreux, les plus ignobles", a déclaré Christian Estrosi, le maire de la ville, lors de ce rassemblement.

Le siège de Gaza 

En représailles, l'armée israélienne a lancé l'opération "sabres de fer" et elle a ordonné un "siège complet" de la bande de Gaza, contrôlée par le Hamas au pouvoir depuis 2007.

Israël a donc coupé l'électricité et l'eau, l'approvisionnement en carburant et en alimentation.

Elle a également annoncé avoir le "contrôle" des localités du Sud. Son aviation a touché dans la nuit "plus de 500 cibles" du Hamas et du Jihad islamique dans l'enclave. À Gaza, selon le Hamas, 560 Palestiniens ont été tués et 2.900 ont été blessés.

À Nice, le drapeau israélien flottera sur la mairie tant que le conflit ne sera pas terminé et la sécurité est renforcée à proximité des lieux de cultes.

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