Alertes à la bombe dans cinq établissements scolaires des Alpes-Maritimes

Cinq établissements scolaires des Alpes-Maritimes ont été victimes d'alertes à la bombe ce mercredi 22 novembre. Un seul établissement a été évacué. L'entrée des élèves a été retardée.

Le phénomène se répète. Plusieurs alertes à la bombe ont eu lieu ce mercredi matin : quatre à Nice et une à Menton.

Des alertes confirmées par le rectorat de Nice qui précise quels sont les établissements ciblés. 

À Nice, il s'agit du lycée Masséna, les collèges Catherine Ségurane et Jules Valéri et le lycée professionnel Vauban. 

À Menton, c'est le lycée sous contrat de la villa Blanche.

Dès 8 heures, les démineurs ont été appelés pour faire des reconnaissances sur place.

Le collège Jules Valéri a retardé l'heure de début des cours le temps de la levée de doute. Seul le collège Ségurane a été évacué. 

À chaque fois, les parents et les élèves ont été prévenus via la messagerie Pronote pour retarder l'arrivée en cours. 

Fausses alertes en série

Dès 8h35, le maire de Nice, Christian Estrosi informait aussi les familles via son compte X (ex-Twitter). Suite à ces fausses alertes en série, le maire demande "la plus grande sévérité face à ceux qui plaisantent avec le terrorisme."

Des alertes qui se répètent et créent un climat anxiogène.

Au collège Ségurane, ce n'est pas la première fois, il y a eu 4 alertes depuis le 13 octobre au matin, précise le rectorat de Nice. 

Dès qu'il y a une alerte, comme le 13 novembre dernier encore à Nice, la direction prévient les autorités : la police et la préfecture. 

En dernier ressort, c'est la préfecture qui donne la consigne d’évacuer ou pas l'établissement concerné par l'alerte. 

Des menaces qui semblent coordonnées car elles concernent plusieurs établissements scolaires en France aujourd'hui.

En Corse, ce mercredi matin, des lycées et des collèges bastiais ont été ciblés. Le rectorat de Corse à Ajaccio a aussi été évacué. 

Depuis le 13 octobre dernier, à la suite de l'assassinat d'un professeur de français, Dominique Bernard, dans un lycée d'Arras, tous les établissements scolaires ont été placés en Vigipirate renforcé "urgence attentat."

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