Mohamed Ghraieb, en grève de la faim depuis sa condamnation pour son rôle dans l'attentat de Nice le 14 juillet 2016, s'est vu refuser une demande de mise en liberté dans l'attente de son procès en appel.
Mohamed Ghraieb ont été jugé coupable d'association de malfaiteurs terroriste (AMT) et a été condamné en décembre dernier à 18 ans de réclusion criminelle.
Il est depuis en grève de la faim depuis cette condamnation pour son rôle dans l'attentat de Nice le 14 juillet 2016.
Il vient de se voir refuser, selon l'AFP, sa demande de mise en liberté dans l'attente de son procès en appel.
Pourquoi ce rejet ?
La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris a rejeté sa demande, considérant que le maintien en détention de Mohamed Ghraieb restait "justifié" car constituant "l'unique moyen" de garantir sa présentation à la justice et de mettre fin à un "trouble exceptionnel et persistant à l'ordre public", selon la décision consultée par l'AFP.
Mohamed Ghraieb, qui avait comparu libre pendant les trois mois d'audience, avait été écroué en exécution de cette peine, dont il a fait appel.
Il a déposé une demande de mise en liberté début janvier.
Dans son arrêt rendu mercredi, la cour d'appel de Paris relève que la peine à laquelle il a été condamné en première instance est "de nature à l'inciter à prendre la fuite" en Tunisie, où il "dispose d'attaches familiales", bien qu'il ne soit plus en possession de ses passeports français et tunisien.
Les juges ont par ailleurs estimé que l'état de santé de Mohamed Ghraieb, hospitalisé à la suite de sa grève de la faim et qui avait perdu plus de 20% de son poids en quelques semaines, n'était pas "incompatible avec la détention".
Le procès en appel ne devrait pas se tenir avant plusieurs mois.
Avec AFP