Le préfet des Alpes-maritimes a fait le point ce 28 septembre au sujet de la fermeture des restaurants et bars du département. Avec les professionnels qui espèraient infléchir la position, il a fait ses annonces et clarifié leur situation.
Ils se sont réunis à plusieurs reprises ce dimanche 27 septembre, à la veille d'un nouvel arrêté préfectoral. Pour les restaurateurs des Alpes-Maritimes, l'enjeu est majeur. Ils considèrent que la fermeture de leurs établissements à 22 heures pour cause d'épidémie de Covid, qui pourrait être annoncée dès ce lundi, est de nature à mettre en péril tout un secteur d'activité.
Ce lundi, professionels et préfet se sont réunis pour clarifer la situation.
Il a donc bien été précisé que dans l'ensemble du département des Alpes-Maritimes :
- les bars devront fermer dès ce lundi soir à 22h
- les restaurants à 0h30
- les bars proposant une petite restauration 0h30.
Mercredi 22 septembre, le ministre de la Santé et des Solidarités, Olivier Véran, a annoncé de nouvelles restrictions pour la commune de Nice qui est passée en "alerte renforcée".Je pense qu'il a compris que nous n'étions pas d'accord. Il est clair qu'il y a de la déception pour nos collègues qui doivent fermer à 22h mais dans le département ils ne sont pas le splus nombreux. Nous sommes satisfait de pouvoir dialoguer avec le préfet.
Parmi elles, la fermeture des bars et des restaurants à 22 heures. La question de savoir si la mesure concernait l'ensemble du département restait floue. La seule ville de Nice était-elle concernée, s'agissait-il de la métropole ou de toutes les communes du département ?
La vente d'alcool à emporter reste interdite après 20h dans les Alpes-Maritimes.[#COVID19] Afin de prendre des mesures adaptées, nous nous fondons sur trois indicateurs clé pour classer les départements et les territoires dans cette phase de l'épidémie ⤵️ pic.twitter.com/XLxRJEchcW
— Ministère des Solidarités et de la Santé (@MinSoliSante) September 23, 2020
La profession compte 1300 bars et restaurants entre Nice et Cannes, rappelle Christophe Souques sans oublier 17 000 salariés.
Les actions prévues ce lundi par les professionnels avant l'arrêté préfectoral ont donc été suspendues.
Les représentants de l'UMIH 06 demandaient aussi des compensations des pertes liées à l'arrêt et la baisse de l'activité.
Bernard Gonzalez, le préfet leur a aussi annoncé qu'un comité de soutien social et économique sera mis en place dès ce 2 octobre. Banque de France, Métropole, Chambre de Commerce vont se mettre autour de la table pour étudier les dossiers et indemniser les téablissements qui vont devoir fermer à 22 heures et pour mettre en place des aides.On a accepté de très grosses contraintes une première fois en raison de la pandémie, on a cru naïvement qu'on allait être aidé, en fait, on nous a juste autorisé à faire des prêts, là c'est non !
Ils demandent donc la publication d'un décret qui se fait attendre sur la prolongation de la prise en charge du chômage partiel juqu'au 31 décembre.
Pour eux, il y va de la perennité de l'activité et de l'emploi des salariés.