Interrogé par Nice-matin sur la primaire de la droite, Christian Estrosi, président LR du conseil régional PACA rappelle son soutien à Nicolas Sarkozy, mais revendique sa liberté: "Il a tout mon soutien même si je ne suis pas un sarko-béat, mais un homme libre et indépendant".
Interrogé sur la primaire de la droite, Christian Estrosi rappelle son soutien à Nicolas Sarkozy, mais revendique sa liberté: "Il a tout mon soutien même si je ne suis pas un sarko-béat, mais un homme libre et indépendant".
Je serais loyal à la droite et au centre
"Depuis 2012, je n'ai plus de patron. On a perdu la présidentielle et mon patron, c'est moi. En même temps, je suis un homme d'équipe, je serais loyal à la droite et au centre", ajoute-t-il, semblant prendre date à demi-mot en cas de résultat défavorable à Nicolas Sarkozy.
Estrosi roule pour l'après 2020 et "continue de tenir le guidon"
Christian Estrosi, président LR de la région Paca et contraint de renoncer à son fauteuil de maire par le cumul des mandats, a également pris date pour se représenter en 2020 à la mairie de Nice dont il continue de "tenir le guidon". "Les Niçois m'ont choisi pour maire en 2008 et 2014, avec une équipe et un projet que je me suis engagé à conduire jusqu'en 2020. Et ce projet, je le conduirai jusqu'en 2020", affirme Christian Estrosi, devenu premier adjoint en juin et remplacé au poste de maire par le très discret Philippe Pradal.
"Je vais même vous faire une confidence: ma ville, c'est tout pour moi. Et j'ai bien l'intention de proposer aux Niçois d'aller au-delà de 2020", ajoute-t-il.
L'élu assure aussi continuer à tenir solidement les rênes de sa ville grâce au poste de président de la métropole Nice-Côte d'Azur (46 communes). "Il faut savoir que le président de la Métropole exerce financièrement 70% des compétences de la ville de Nice. (...). Je reste l'élu des Niçois de 2014. J'entends le rester. Vous parlez d'un tandem (avec Philippe
Pradal, ndlr) où l'un pédalerait plus que l'autre. On pédale tous les deux au même rythme. Et sur un tandem, il y en a deux qui pédalent et un qui tient le guidon. Je continue de tenir le guidon", ajoute-t-il.
Christian Estrosi, qui a démissionné de l'Assemblée nationale en mars 2016, pour cause de cumul de mandats, avait été élu en 2012 avec 63,4% des votes exprimés au second tour face au candidat PS. A sa place, il a fait élire fin mai la jeune Marine Brenier, 30 ans, tout en restant son suppléant.
