Euro 2016: le maire de Nice demande la légalisation de la reconnaissance faciale

Pour surveiller les "fan-zones" lors de l'Euro 2016, la ville de Nice a testé un système de vidéo-surveillance par reconnaissance faciale. Christian Estrosi, maire (LR) de Nice, en demande la légalisation  au Premier ministre. 

Pour surveiller les "fan-zones" lors de l'Euro-2016, la ville de Nice a testé un système de surveillance par reconnaissance faciale. Selon le maire de Nice, qui a présenté le système ce vendredi au cours d'une conférence de presse,  il s'agit de la reconnaissance automatique d'une personne grâce à son visage.

"Si une personne figure dans le fichier de personnes recherchées et qu'elle est détectée par la caméra, l'alerte est donnée".
 

 

Aujourd'hui, le système ne permet pas de relier les images au fichier des personnes recherchées ou fichées. La loi n'autorisant pas la connexion des données. 

Chaque caméra coûte 25 000 euros

Le coût de l'installation, pour les 18 caméras concernées par la fan-zone de Nice, serait, à raison de 25.000 euros par caméra équipée du logiciel, de 400.000 euros, à la charge de la collectivité locale, qui pourrait aussi bénéficier d'aides de l'Etat, du département ou de la région, selon M. Estrosi, comme c'est déjà le cas pour les caméras actuelles. 

Portiques détecteurs de métaux pendant l'Euro

La fan-zone de Nice est aujourd'hui la seule, parmi les dix fan-zones de France prévues pendant l'Euro, à avoir prévu d'installer des portiques détecteurs de métaux pendant l'événement. La ville de Nice compte aujourd'hui 1250 caméras, soit une pour 283 habitants. 

Interview: le maire de Nice veut légaliser la reconnaissance faciale pour l'Euro-2016. ©F3 Côte d

 

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