Féminicide à Nice : l'auteur présumé des coups de couteau dit s'être défendu

Mercredi 1er juin, les forces de l'ordre ont trouvé une femme de 34 ans, morte dans une marre de sang, dans les parties communes d'un immeuble du centre-ville niçois. Auditionné, la personne qui a porté les coups estime qu'il s'est défendu.

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Le procureur de la République de Nice, Xavier Bonhomme, a fait part ce 3 juin des premiers éléments suite à la garde à vue du quinquagénaire de nationalité russe, soupçonné d'avoir porté les coups de couteau au "visage, au thorax, à l'abdomen et sur les membres" de la victime, une femme de 34 ans. 

C'est à deux pas du Negresco que les forces de l'ordre ont découvert le corps mercredi 1er juin, après avoir été alertés par le fils de la victime, âgée de 9 ans.

L'homme de 52 ans, qui était le compagnon de la victime, a été interpellé et placé en garde à vue dès mercredi pour des faits d'homicide volontaire aggravé. 

Il a contesté ce qui lui est reproché, "expliquant laconiquement s'être défendu d'une attaque commise par la victime" détaille le communiqué du parquet. 

Une autopsie prévu ce vendredi

L'autopsie du corps de la victime de 34 ans doit être réalisée aujourd'hui explique le procureur. 

Quant au mis en cause, il sera présenté dans la journée à un juge d'instruction, dans "le cadre d'une information judiciaire ouverte du chef d'homicide volontaire par conjoint. Des réquisitions de placement sous mandat de dépôt seront prises".

"Les investigations vont donc désormais se poursuivre sous l'autorité d'un magistrat instructeur. Le mis en cause encourt la peine de réclusion criminelle à perpétuité." ponctue le communiqué.

Déjà connu de la justice

L'auteur présumé des faits a déjà été condamné en 2016 et 2017 pour des faits de vol. Cet homme de52 ans fait l'objet de poursuites pénales pour cette raison, et pour des violences n'ayant pas entrainé d'incapacités, a précisé le parquet dès mercredi, "sur la victime et le fils de cette dernière".

Il devra également comparaitre pour ces faits devant le tribunal correctionnel de Nice au mois d'octobre 2022.

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