"Je crois que la CPI s'est définitivement décrédibilisée", Eric Ciotti souhaite que la France se désengage

Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan a requis, lundi 20 mai, des mandats d’arrêt contre les dirigeants du Hamas et ceux d’Israël pour des crimes contre l’humanité. Ce mercredi 22 mai, le patron des Républicains Eric Ciotti, a fait part de son souhait de voir la France quitter la CPI.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

La Cour pénale internationale (CPI), par son procureur Karim Khan a requis, lundi 20 mai, des mandats d’arrêt contre les dirigeants du Hamas et ceux d’Israël pour des crimes contre l’humanité commis durant l’attaque du 7 octobre 2023 et la guerre à Gaza qui a suivi. Le député des Alpes-Maritimes a déploré que l'on "donne du crédit à des institutions politisées".

La CPI divise

"La France soutient la Cour pénale internationale, son indépendance, et la lutte contre l’impunité dans toutes les situations", a écrit, dans un communiqué publié dans la nuit du lundi 20 au mardi 21 mai, le ministère des affaires étrangères français, à propos de des mandats d’arrêt à l'encontre du chef de gouvernement israélien Benjamin Netanyahu, ainsi que son ministre de la Défense Yoav Gallant, visés au même titre que les trois plus hauts chefs du Hamas (Ismaïl Haniyeh, Mohammed Deif, Yahya Sinouar).

La Cour pénale internationale "s'est définitivement décrédibilisée" avec un mandat d'arrêt requis contre Benjamin Netanyahu et la France doit la quitter, a estimé mercredi le patron des Républicains Eric Ciotti, tandis que le président du Sénat Gérard Larcher a qualifié "d'outrageuses" les demandes de son procureur. "Je crois que la CPI s'est définitivement décrédibilisée, qu'elle n'existera plus", a déclaré M. Ciotti sur BFMTV et RMC, jugeant "ridicule" de "mettre en accusation le Premier ministre d'un Etat démocratique qui se défend de la pire attaque terroriste qui ait jamais eu lieu".

Le sujet divise depuis lundi la classe politique française : d'un côté la droite, l'extrême droite mais aussi le camp présidentiel se sont émus d'une décision traçant un "parallèle" ou une "équivalence" entre Israël et le Hamas, placés "sur un pied d'égalité"; de l'autre la gauche a salué l'action d'une CPI "dans son rôle".

Ce qui revient pour M. Ciotti à "mettre sur le même plan des terroristes immondes, des islamistes", qui ont "les mêmes racines que ceux qui ont attaqué le Bataclan et la promenade des Anglais à Nice".

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information