Eric Ciotti n'en avait pas fait mystère : il souhaitait conserver son poste à la questure pour le groupe les Républicains. C'est chose faite. On vous explique ce qu'est un questeur.
Lors de la séance de l'Assemblée nationale débuté ce 28 juin, les trois questeurs de l'Assemblée nationale, après un accord entre la majorité et Les Républicains ont été élu : il s'agit de Marie Guévenoux (Renaissance), d'Eric Woerth (Renaissance) et d'Eric Ciotti (Les Républicains).
Eric Ciotti a simplement réagi par un court Tweet :
Merci à mes collègues députés qui viennent de me réélire Questeur de l’Assemblée nationale.
Eric Ciotti sur Twitter
Le député des Alpes-Maritimes avait déjà obtenu ce poste en 2017.
Qu'est ce que la questure ?
La questure est composée de 3 députés élus par leurs pairs pour contrôler le budget de l'Assemblée Nationale. L'usage veut que deux d'entre eux proviennent de la majorité, et que le troisième vienne de de l’opposition.
Les questeurs "élaborent, notamment, le budget de l’Assemblée, gèrent les crédits et engagent les dépenses", selon le site de l'Assemblée nationale.
Ce sont eux, au sein de la commission commune des crédits, qui arrêtent le montant de la dotation annuelle versée par l’Etat pour assurer le fonctionnement du législatif. Les questeurs sont ensuite en charge de l’exécution du budget. Ils sont aussi les gestionnaires de l’Assemblée, responsables de la gestion du personnel, du recrutement par concours des fonctionnaires ou encore de la sécurité.
En raison de ses fonctions spéciales, chacun des députés questeurs touche une indemnité supplémentaire d'environ 5.000 euros brut mensuelle et bénéficie d'un appartement de fonction au sein du Palais Bourbon.
Postes clés de l'Assemblée: sujet compliqué...
L'élection à des postes clés à l'Assemblée nationale a tourné au vinaigre mercredi entre la gauche et la majorité. Juste avant la séance, l'alliance de gauche Nupes avait brisé un projet d'accord
trouvé dans la matinée, qui prévoyait notamment deux vice-présidences au RN et un poste de questeur à Eric Ciotti.
Il a fallu six heures jusqu'en soirée pour élire les six vice-présidents, trois questeurs et douze secrétaires du Palais Bourbon, dans une répartition fonction du poids des groupes politiques.
Dans les parti de l'Azuréen, Annie Genevard a regretté de n'avoir pu candidater à la vice-présidence
de l'Assemblée , et estimé que "l'arithmétique a bon dos" et que "la majorité est seule face à la Nupes et au RN", puisque donc Les Républicains n'ont obtenu qu'un poste de questeur avec Eric Ciotti.