La Rassemblement National a décidé de ne pas investir Philippe Vardon à Nice. Ce dernier maintient sa candidature dans la 3e circonscription.
Entre Philippe Vardon et le Rassemblement national, c’est décidément une histoire compliquée. Le parti de Marine Le Pen vient de le priver de son investiture pour les législatives dans la 3e circonscription des Alpes-Maritimes.
Dans cette vaste circonscription qui embrasse le nord et l’est de Nice, ainsi que La Trinité, Saint-André-de-la-Roche et Falicon, le Niçois avait recueilli 39% des suffrages au second tour face à Cédric Roussel (LREM) en 2017.
Philippe Vardon venait alors d’adhérer au Front national... après avoir été évincé quatre ans plus tôt du Rassemblement Bleu Marine.
"Je serai candidat"
Ce lundi, le Conseil national du Rassemblement national a donc décidé d'accorder son investiture à un autre candidat dans cette 3e circonscription des Alpes-Maritimes. Aucun nom n’a été avancé mais il pourrait s’agir de Benoît Kandel, ex premier adjoint de Christian Estrosi passé récemment par le parti Reconquête! d'Eric Zemmour.
"Que le RN fasse le choix de tirer un trait sur sa plus belle représentation locale est incompréhensible. Le message politique est dramatique", a déclaré à l'AFP Philippe Vardon. "Je serai candidat car ma candidature je la dois aux Niçois et aux Français", a ajouté le conseiller régional, par ailleurs président du groupe RN à la métropole de Nice.
S'il va jusqu'au bout de sa candidature, Philippe Vardon devrait affronter non seulement un candidat soutenu par le RN mais aussi le marcheur de la première heure et député sortant Cédric Roussel et Philippe Pradal, soutenu par Christian Estrosi et désormais membre du parti "Horizons" d'Edouard Philippe.