Le syndicat Unité SGP FO Police appelait à un rassemblement à la mi-journée pour protester contre les violences faites aux forces de l'ordre.
A Nice, les policiers en ont assez. Et ils l'ont fait savoir ce mardi, en se regroupant sous la pluie, devant la caserne Auvare. Dans toutes les grandes villes de France, le syndicat Unité Sgp Police avait appelé à des manifestations pour protester contre les agressions, les insultes dont les forces de l'ordre sont l'objet dans l'exercice de leurs fonctions.
A Nice, ce mardi 9 janvier :
L'agression, filmée et diffusée sur les réseaux sociaux, de deux fonctionnaires le soir du réveillon à Champigny-sur-Marne a provoqué un mouvement de colère. Un capitaine de police a eu le nez cassé et une gardienne de la paix a été rouée de coups au sol.
Parmi les manifestants, le député des Alpes-Maritimes, Eric Ciotti, a voulu montrer sa solidarité.
Toucher à un policier, à un gendarme et plus largement à tous ceux qui portent l’uniforme et sont dépositaires de l’autorité publique est une ligne infranchissable.#TouchePasAMonFlic pic.twitter.com/LPckkhcCVI
— Eric Ciotti (@ECiotti) 9 janvier 2018
Pour Célya Boumedien, responsable syndicale, cette violence quotidienne contre les forces de l'ordre est usante.
Le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb a promis mardi, lors de la cérémonie de voeux du syndicat Unsa police à Paris, "une réponse forte" après l'agression de ces deux fonctionnaires de police à Champigny-sur-Marne.
"L'effectivité de la réponse pénale en cas de violences commises envers un fonctionnaire de police est pour moi, et pour la garde des Sceaux - et vous le verrez dans les prochaines semaines - une priorité", a déclaré le ministre.