A l'issue du Conseil de défense et de sécurité nationale, Gérald Darmanin vient d'annoncer des renforts de police pour la sécurité de la ville où trois personnes ont été tuées, hier, dans un nouvel attentat islamiste.
Un peu plus de 24 heures après l'attaque de la basilique Notre-Dame de l'Assomption qui a fait trois morts à Nice, le ministre de l'Intérieur a annoncé des mesures, à l'issue du Conseil de défense convoqué à l'Elysée :
120 policiers seront envoyés pour renforcer la sécurisation de cette ville, qui par plusieurs fois a été touchée par des attentats terroristes
EN DIRECT | Déclaration à l’issue du Conseil restreint de défense et de sécurité nationale.https://t.co/nfsI45obM9
— Élysée (@Elysee) October 30, 2020
Le ministre a également annoncé que 3500 policiers et gendarmes mobiles ainsi que 3500 gendarmes réservistes seront mis à la disposition des préfets dans le cadre de la lutte contre le terrorisme à partir de lundi, sur tout le territoire.
Quelques heures après l'attaque de Nice, le plan Vigipirate a été relevé à son niveau maximal.
Concernant les effectifs de police nationale pérennes à Nice, le gouvernement a déjà pris des engagements fin juillet, à l'occasion de la visite de Jean Castex et de Gérald Darmanin dans le quartier des Moulins. Dans un courrier adressé au maire fin septembre, le ministre de l'Intérieur avait confirmé une "remise à niveau des effectifs en 2021", pour atteindre le chiffre de 798 gradés et gardiens à Nice, "objectif fixé pour un fonctionnement adéquat. Il en manquait alors 60.
Le gouvernement avait alors annoncé une expérimentation, à Nice, sur une extension des pouvoirs de la police municipale, ce que Christian Estrosi continue de réclamer au lendemain de l'attentat de Notre-Dame.