Depuis le 4 novembre, les salariés de l’entreprise Moovia sont en grève. Pour les Niçois, la conséquence de ce mouvement est simple : plus de contravention de stationnement en attendant la résolution de ce conflit qui oppose 14 salariés en colère à leur direction.
100% des salariés de l’entreprise Moovia sont en grève à Nice depuis le 4 novembre, soit 14 salariés qui ont entamé un véritable bras de fer avec la direction de Transdev, et sa filiale Moovia.
Il y a deux ans, une grève avait déjà eu lieu pour les mêmes raisons, et déjà les salariés n’avaient pas obtenu gain de cause.
?? Les agents de l’entreprise Moovia, filiale de Transdev, qui dressent les amendes de stationnement en grève illimitée à Nice à l’appel de la CGT (Nice Matin) https://t.co/4luh1ChPUu pic.twitter.com/BQuPeLUivN
— Gilles Klein (@GillesKLEIN) November 5, 2021
Ce que nous souhaitons, c’est être reconnus par une revalorisation de notre salaire
Les salariés pointent du doigt la pénibilité de leur travail pour un salaire qui s’élèverait à peine au montant du SMIG. Selon eux, il faut surtout faire face à la colère des automobilistes en plus des aléas de la météo et des kilomètres parcourus dans la journée.
On marche au moins 10 kilomètres par jour, souvent plus. Ce que l’on veut, c’est être reconnu par une revalorisation de notre salaire,
L’intégralité des salariés a donc rangé le fameux carnet à souche numérique pour se plonger dans une grève illimitée.
Augmenter les salaires n’est pas envisageable aujourd’hui
C’est en 2018 que le géant Transdev, et sa filiale Moovia avaient remporté le marché du stationnement de Nice.
D'après la direction, les "gilets bleus" niçois feraient partie des mieux payés du marché du stationnement. Alors que l’appel d’offre est toujours en cours, il est impossible de modifier la masse salariale. C’est pourquoi ce conflit semble aujourd’hui être dans une impasse.
Nous avons proposé des choses aux collaborateurs de Nice vendredi soir, mais augmenter les salaires n’est pas envisageable aujourd’hui.
La mairie de Nice dit avoir alerté Moovia sur les tensions sociales mais admet que ce problème ne relève pas de sa compétence.
En attendant, aucun PV n’a été distribué par les agents de Moovia depuis le 4 novembre. Si les Niçois profitent de cette situation, les sommes perdues sont considérables.