L'aéroport de Nice commence ce lundi à utiliser la reconnaissance faciale pour le contrôle aux frontières. C’est la deuxième plateforme aéroportuaire française à s'équiper de cette nouvelle technologie après Aéroports de Paris.
Comment ça marche ?
La reconnaissance automatique compare votre visage avec la photo stockée dans le microprocesseur de votre passeport biométrique.
Une technologie en plein décollage dans les aéroports mondiaux obligés de fluidifier la circulation des passagers.
Ces nouvelles bornes remplacent le contrôle classique par un policier ou un agent de sécurité.
Un système accessible seulement aux ressortissants de l'Union européenne.
Réduire les temps de contrôle
Avec l’accroissement des mesures de sécurité pour lutter contre les attentats, les temps d’attente dans les aéroports se sont accentués. Cette innovation devrait les réduire.
L'enjeu est évidemment de réduire les temps de contrôles pour nos passagers, sans aucun compromis pour la sécurité, explique Dominique Thillaud, le président d'Aéroports de la Côte d'Azur.
Identité numérique
Comme l’explique Didier Trutt, le PDG français d’IN Groupe, spécialiste de l’identité numérique :
Sur de la reconnaissance d'empreinte, vous avez deux passagers par minute en moyenne qui passent, sur la reconnaissance faciale, on est plutôt sur trois par minute.
Aéroports de Paris a mis en place ses bornes automatisées avec reconnaissance faciale avant le rush estival à Roissy et Orly.
C'est le groupe français Gemalto, spécialiste des cartes à puce et de la sécurité numérique, qui a mis au point ces nouvelles bornes.