Ouverture du procès du braqueur présumé du bijoutier niçois Stephan Turk

En  2013, Stephan Turk avait abattu un des deux braqueurs qui venaient de s'attaquer à sa bijouterie. Le complice présumé du braquage comparaît à partir de ce lundi devant les assises des Alpes-Maritimes. En présence du bijoutier.

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Le procès du bijoutier ayant abattu un de ses braqueurs en 2013 aura lieu dans plusieurs mois. Mais Stéphan Turk se rendra dès lundi 25 avril aux assises des Alpes-Maritimes. Il est en effet partie civile en tant que victime du braquage dans le procès de Ramzi Khachroub, le complice du braqueur décédé. Ce dernier est jugé jusqu'à vendredi pour "vol avec arme".

Rappel des faits : le braquage du 11 septembre 2013

Le 11 septembre 2013 au matin, Stefan Turk, alors âgé de 67 ans est frappé à coups de pieds et coups de poings dans sa bijouterie. Les deux braqueurs le forcent à céder le contenu de son coffre fort (estimé à 124.000 euros). Stefan Turk fait feu à trois reprises depuis le seuil de son commerce avec un pistolet semi-automatique non déclaré. Les deux hommes s'enfuient à scooter. Le passager arrière, Antony Asli, 19 ans, tombe. L'une des balles le touche mortellement dans le dos. Son complice s'est enfui.

Ramzi Khachroub nie toute participation au braquage

Ramzi Khachroub, le complice présumé, âgé de  22 ans, nie toute participation et présente même un alibi. Il sera jugé jusqu'au 29 avril pour "vol avec arme" ainsi que "port ou transport prohibé de matériel de guerre" et "recel de vol" du scooter du braquage. Il risque jusqu'à 10 ans de prison. Pour son avocat Frédéric Hentz, "Il était avec sa copine au moment des faits" et "la police n'a personne d'autre sous la main".

Le conseil du bijoutier, Franck de Vita, admet que son client ne peut pas être "affirmatif" sur l'identification de son agresseur casqué. Mais d'autres éléments peuvent laisser penser qu'il est le co-auteur, comme les traces ADN retrouvées sur un bidon d'eau de javel jeté près du scooter du braquage. Il était en outre parti en voyage en Tunisie immédiatement après les faits. 

Un troisième homme comparaît libre

Alexandre de Matos, 28 ans, qui a admis avoir fourni "des gants et une cagoule trois trous" au braqueur abattu et comparaît libre, sera aussi jugé à partir de lundi pour "complicité de vol avec arme en état de récidive". La modeste bijouterie "La Turquoise" du joaillier - qui avait fui la guerre du Liban et s'était exilé à Nice avec sa famille dans les années 80 - n'a jamais été rouverte par son fils.

"Le bijoutier a peur"

"Le bijoutier se cache en dehors de Nice, il a peur", indique Me de Vita, qui plaidera la légitime défense lors du procès ultérieur pour homicide de son client. A l'époque du braquage, une page Facebook de soutien au bijoutier avait été plébiscitée par 1,6 million de "fans" défendant la légitime défense face à la montée de la délinquance. 
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