27 000 policiers manifestent à Paris : le rappeur Kaotik 747 de Nice à leurs côtés

La marche bleue de la colère. Une centaine de policiers nationaux ont fait le déplacement pour manifester à Paris ce mercredi 2 octobre. Plus de sécurité, plus de moyens, une meilleure reconnaissance... Des revendications nombreuses. Les soutiens aussi, le rappeur niçois Kaotik 747 était avec eux.

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Sur près de 1800 policiers dans les Alpes-Maritimes, près d'une centaine de personnes ont fait le déplacement d'après les manifestants que nous avons pu joindre sur place. 

Partis des gares de Nice, Cannes, Cagnes-sur-Mer ou Menton, ils ont fait le voyage jusqu'à Paris pour participer à une « marche de la colère ».
Certains d’entre eux venaient même de terminer leur service de nuit quand ils sont montés dans le train.

Le rappeur niçois Kaotik 747 est aussi venu soutenir les policiers :

L'artiste a travaillé dernièrement avec le sforces de l'ordre pour son dernier clip.

Ces hommes et ces femmes en bleu n'ont pas le droit de grève. Ils ont donc pris du temps sur leurs congés ou leur jour de repos pour manifester. 

Main dans la main


Ce qui plutôt rare dans la profession, c’est que tous les syndicats ont appelé à manifester ce mercredi. SGP police FO et Alliance défileront dans le même cortège, qui doit partir de la place de la Bastille.
 

Laurent Martin De Fremont, représentant SGP police FO dans le 06 est présent à Paris. S’il explique que l’ambiance est bon enfant mais déterminée il liste les principales revendications des policiers :
  • Le nombre de suicides :
51 cette année, "Un chiffre inadmissible. Le plus souvent, les facteurs professionnels encouragent le passage à l’acte".
  • "L’absence de réponse pénale"
Il donne un exemple précis à Juan-les-Pins. Fin juillet un policier national se fait fracturer le tibia. L’auteur des faits a été interpellé et a été laissé libre et convoqué à une date ultérieure. Pour lui, "cela envoie un signe fort aux voyous et aux casseurs de flics".
  • Les horaires et le management
Une infantilisation qui pèse sur les policiers dans leurs rapports avec leurs supérieurs. La réforme des retraites inquiète aussi. "Pas question de toucher au statut spécial de ce métier qui n’est pas un métier comme les autres".
  • Les moyens
"Parfois on tourne dans des véhicules qui ont 150 000 km au compteur et ce n’est pas rare. Sièges troués, les garnitures de portière tombent…" explique Laurent Martin De Fremont.
 

Les policiers demandent également plus d’effectifs, notamment à Menton "où il y a eu des mutations et peu ou pas d’arrivée" selon le syndicat SGP police FO.

Le syndicat Alliance s'est également exprimé à ce sujet dans notre reportage : 
 
Les policiers demandent enfin une future loi d’orientation et programmation de la police nationale plus ambitieuse. La manifestation a commencé en milieu de journée, elle rassemblerait 15.000 à 20.000 personnes selon les syndicats.
 
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