Aujourd'hui, il existe de nouvelles façons de traiter certains cancers dont certaines sont expérimentées au Centre Antoine Lacassagne de Nice. Désormais, les oncologues parviennent à analyser certaines tumeurs et à détecter les gènes à l’origine du cancer.
L’année dernière, Nelly était très mal en point. En cause : un cancer de l'utérus. Alors que la chimiothérapie traditionnelle ne fonctionnait pas, elle était devenue méconnaissable et avait terriblement maigri. Jusqu’au jour où le Centre Antoine Lacassagne de Nice lui propose de participer à un protocole d’étude.
nous confie-t-elle avec un grand sourire. "La médecine va de l’avant, c’est génial !"C’est un miracle
Un miracle ? Pas vraiment. Car c’est avant tout le travail des biologistes et des cancérologues dont il s’agit. Parce que les cellules deviennent cancéreuses lorsqu’elles ont une anomalie génétique, les scientifiques ont décidé de détecter les gènes qu’il faut réparer, après avoir identifié des molécules 10 millions de fois plus petites qu’un millimètre.
On a franchi un pas grâce à la connaissance moléculaire,
nous dit Gerard Milano, responsable Laboratoire Onco-Pharmacologique Lacassagne Nice.
Ainsi on peut traiter l’anomalie génétique qui caractérise la tumeur.
C’est le grand jour ! La seconde édition du colloque #OnEnDiscute2019 organisé en partenariat avec @Lacassagne_Nice par notre Comité, ouvre ses portes !
— La Ligue contre le cancer06 (@LCancer06) November 23, 2019
Venez discuter et débattre tout au long de la journée sur le thème « 2019, les étapes face à mon cancer ». pic.twitter.com/zj9PFZGJPd
Un traitement à la carte
Le traitement existe grâce à l’industrie pharmaceutique qui est arrivée à fabriquer un médicament pour combattre spécifiquement l’anomalie génétique du cancer de Nelly et pas celle d’un autre cancer. C’est un traitement à la carte et personnalisé.Toujours rester vigilant
On répare les gènes d'un patient précis et on a compris que chaque tumeur avait ses propres caractéristiques. Pour valider l'expérience, il faut contrôler la taille et la régression des tumeurs.Une nouvelle caméra
Le Centre Antoine Lacassagne travaille avec une nouvelle camera appelée TEP, une technique d'imagerie qui permet de reconstituer la répartition d'émetteurs bêta-plus fixés dans l'organisme.Aujourd’hui, la médecine progresse en étant portée par les techniques d'analyses et de contrôle. Mais le chemin est encore long car ces techniques ne peuvent pas s'appliquer à tous les types de cancer. Seules certaines tumeurs sont concernées.