C'est l'histoire d'une success story ! L'histoire d'une jeune femme qui en 2017, a créé sa marque en ligne pour les femmes atteintes d'un cancer ne supportant pas les perruques. 18 mois plus tard, les prix s'accumulent et les demandes viennent de toute l'Europe et d'outre-Atlantique !
400 000 : c'est le nombre de nouveaux cas de cancers chaque année en France. Soigner la maladie suppose le plus souvent un traitement lourd. La chimiothérapie a pour incidence la perte des cheveux. Un traumatisme pour les femmes, accentué pour celles qui ne supportent pas les perruques.
Ce fut le cas de la Niçoise Julie Meunier. A 27 ans, elle a du subir 24 chimiothérapies, 2 interventions chirurgicales, des séances de radiothérapie. En 2017, la jeune femme a voulu faire profiter les autres malades de son expérience. Le résultat ? Un turban, une mèche de cheveux pour un look sympa. La e-boutique " les Franjynes " était née, grâce à un crowdfunding.
Et c'est l'histoire d'un succès, incontestablement.
Cette alternative à la perruque avec des tissus adaptés, sans couture ni élastique se décline selon les saisons, avec un turban l'été, un bonnet ou un béret l'hiver, une frange brune, blonde, rousse, raide ou frisée. 200 modèles ont vendus chaque mois en moyenne.
18 mois plus tard, la jeune femme, âgée de 31 ans, ne cache pas son bonheur.
Je ne réalise pas que ça ne fait que 18 mois. J'ai envie d'aller encore plus vite. je suis hyper heureuse de tout ce qui se passe, c'est énorme, ce projet !
Les collections s'enchaînent avec des tutos en ligne. Les prothèses capillaires coûtent moins de 100 euros, et elles sont financées par la CPAM et elles sont proposées en boutique, dans 42 points de vente (tous les revendeurs ici). Julie a embauché un salarié à temps plein, sa marque dépasse les frontières jusqu'au Canada ! La jeune femme explique avoir le coeur rempli de toute cette bienveillance. Elle espère aider les femmes malades dans des pays où la protection sociale n'existe pas !
Franjynes sur tous les fronts
" Les Franjynes " c'est le nom d'une marque, mais aussi d'une communauté, avec des femmes qui luttent pour terrasser la maladie en gardant le moral. Des soeurs de combat qui se battent sur tous les fronts. 5% du chiffre d’affaires est reversé à la recherche contre le cancer.