A quelques jours de la fête des Rameaux ce dimanche 9 avril, nous avons rencontré la dernière famille qui maintient la tradition dans le Vieux Nice.
Rares sont les artisans dans le Vieux Nice qui perpétuent la tradition des palmes tressées. Devant la cathédrale de Nice, il n’a y a plus que deux étals. Ils appartiennent à la même génération, car la technique se transmet de génération en génération.
Motifs traditionnels ou fantaisistes, simples ou élaborés, depuis plus de 80 ans, la famille Vaseli tresse des motifs avec le cœur des palmiers
La messe des Rameaux marque le début d’une grande semaine où les Chrétiens se souviennent de la passion du Christ, de sa mort et de sa résurrection. Les fidèles se rendront à l’église dimanche 9 avril un rameux à la main, pour le faire bénir. Cette tradition rappelle l’entrée triomphale du Christ à Jérusalem, sur un sol jonché de végétaux divers au milieu d’une foule brandissant des palmes en criant : " Hosanna au fils de David " (Évangile de Matthieu 21, 1-9).
La bénédiction de dimanche à Nice sera suivie d’une procession. La fête des Rameaux marquera alors le début de la semaine sainte. Signe de vitalité, il était autrefois déposé sur les tombes ou exposé dans le foyer.
"Les fidèles portent les rameaux chez eux et se souviennent que dans la vie, il y a lumière et ténèbres, joie, peine et difficultés et que c’est tout cela qui tisse une vie humaine." Père Michel Angella, Recteur de la cathédrale Sainte-Réparate,
Ne répondant à aucune prescription de l’Église, les rameaux en France présentent une grande variété de végétaux correspondant à la variété des zones climatiques : laurier, olivier, buis, romarin... Si la coutume est respectée, tous ont un point commun : être brûlé au bout d'une année. L'entrée d'un jeune rameau dans sa maison marque le début d'une nouvelle année lithurgique.