Ce 28 août, un circuit de la mémoire était organisé pour honorer les Niçois morts pour la France, précisément là où ils sont tombés. Car, et c'est une fierté locale, il y a 72 ans, ce sont les habitants eux-mêmes qui se sont libérés de l'occupant.
Toute la matinée, officiels et porte-drapeaux ont sillonné la ville de Nice, comme on tourne les pages d'un livre d'histoire. Depuis 4 ans, les 32 résistants morts le 28 août 1944 à Nice ont chacun leur plaque, fruit d'un long travail de recherches pour n'oublier personne.
Héros niçois
Parmi ces héros tombé le 28 août, Jean Badino. C' était un immigré italien, garçon de café dans le Vieux-Nice. Un résistant de plus arraché à l'oubli, grâce à un carré de marbre cloué sur un mur de la ville il y a 4 ans, à l'endroit précis où il a trouvé la mort. Dans une autre rue, des proches de Verdun Vial, gardien de la paix entré en résistance, attendent ce qu'ils ressentent comme "leur" commémoration. Et partout dans la ville, chacun cherche sa plaque.
Nice libérée par ses habitants, "Nice fière", dira le Général De Gaulle 8 mois plus tard, devant la foule venue l'acclamer.
Ce 28 août, un circuit était organisé dans les rues de Nice pour honorer la mémoire de ceux qui sont tombés pour la libération de la ville il y a 72 ans.
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