La sécurité est un enjeu central de cette Coupe du monde de rugby et à Nice, comme dans les 8 autres stades, le brouillage des drones est prévu.
Détecter, classifier et si nécessaire les drones pendant la Coupe du monde de rugby : c'est l'enjeu du système "Parade" qui est déployé autour des stades.
Celui de Nice, l'Allianz Riviera, est concerné, puisqu'il accueille en tout quatre matchs (on y joue ce mercredi 17h45 Italie - Uruguay). Et à chaque fois, à l'abri des supporters, se met en place un dispositif.
En clair, sauf feu vert des organisateurs suivi d'une autorisation préfectorale (pour la presse par exemple), les drones de loisirs ou commerciaux sont interdits de survol. Car ils peuvent constituer une menace, ils doivent donc être neutralisés.
Un radar, une fréquence et une désactivation
Concrètement, le dispositif comprend un radar dernière génération. Sa portée ? 5 kilomètres environ.
Il détecte les fréquences et il identifie et localise toute menace sur la zone à surveiller.
Yannick est adjoint en chef de la section de lutte anti-drones de la direction nationale de la police.
On dispose du point d'origine de la menace. Avec le brouilleur, on vise cette menace. On appuie sur un bouton pressoir qui enclenche le brouillage. Soit le drone retourne sur son point d'origine, soit il reste en géostationnaire. Mais il ne reçoit plus le signal de son pilote
Yannick, adjoint en chef de la section de lutte anti-drones de la direction nationale de la police
Un enjeu majeur pour les JO de Paris
À Nice, 3 postes sont déployés autour du stade les jours de match à des endroits qui n'ont pas été révélés.
L'enjeu est de taille avec les Jeux Olympiques de Paris, organisés en 2024.
Ce dispositif est aussi déployé à chaque match à Marseille. Sauf autorisation expresse accordée par les services de l’État, tout vol de drone est interdit au-dessus du stade, de la zone de retransmission mise en place par les commerçants de l’escale Borély et du village rugby sur le Vieux-Port.