Les nouveaux trains régionaux, plus larges que les précédents, vont nécessiter des travaux pour élargir 1.300 quais pour un coût de 50 millions d'euros, selon la SNCF et Réseau ferré de France, le secrétaire d'Etat au transport qualifiant la situation de "comiquement dramatique".
"La mise en circulation sur le réseau de cette nouvelle génération de trains, plus larges pour répondre aux attentes du public, requiert la modernisation de
1.300 quais sur les 8.700 quais du réseau ferré français", ont confirmé la SNCF et RFF dans un communiqué.
Le matériel concerné : 182 rames TER Regiolis d'Alstom et les 159 Regio 2N de Bombardier, qui vont entrer en service progressivement jusqu'à fin 2016.
Beaucoup de ces trains ont été construits à une époque où il n'existait pas de norme et l'écartement entre deux quais ou entre le quai et la voie n'est pas le
même dans les différentes gares de France.
C'est pourtant, selon le Canard Enchaîné qui a révélé l'information, la SNCF qui "a défini le cahier des charges avec, notamment, les dimensions des nouvelles rames".
"Or, les savants ingénieurs de la SNCF ont omis de vérifier la réalité sur le terrain. Conséquence, selon l'Association des régions de France, que préside le socialiste Alain Rousset: 1.200 quais sont trop proches des voies pour laisser passer les trains", écrit le journal.
La SNCF s'est ainsi vue contrainte de lancer une série de travaux en 3 ans, entre fin 2013 et fin 2016, selon le calendrier de livraison des rames. A ce jour, 300 quais ont été traités.
"Ca peut consister à raboter un quai de quelques centimètres (...) ça peut consister à déplacer une armoire électrique qui était un petit peu trop près du bord du quai", a expliqué le porte-parole de Réseau ferré de France, Christophe Piednoël.
Les travaux ont déjà commencé il y a 15 jours à Cagnes-sur-Mer :
Reportage : Ariane Masseglia avec France2