Suite au retard des travaux de rénovation de la cuisine centrale d'Arles, les enfants sont contraints à des repas de substitution "pas vraiment de qualité" à la cantine. Les parents prévoient de manifester leur colère
La situation ne concernerait pas toutes les écoles d'Arles. Mais pour les écoles de Trinquetaille, des Alyscamps, de Barriol ou de Plan du Bourg, les parents d'élèves sont en colère. Depuis la rentrée scolaire, tous les lundis (pas seulement le lundi pour certains parents), les enfants ont droit à un petit repas froid. Le menu de lundi dernier a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase : betterave, melon, rillettes de surimi, lait et gâteau. Une délégation a été reçue en mairie.
s'est indigné une maman. Une autre a affirmé que sa fille avait vomi toute la nuit à la suite de ce repas.Ce n'est pas un repas ça ! Ce sont des enfants, ils sont en pleine croissance et ils font du sport l'après-midi avec rien dans le ventre
Retard de travaux
De son côté, la mairie d'Arles explique que les menus de substitution sont les conséquences des retards de travaux.La cuisine centrale de l'Eparca, l'établissement public qui organise et gère la restauration scolaire à Arles subit d'important travaux de rénovation depuis le mois d'avril dernier. En attendant, les équipes se sont installées à l'hôpital Joseph Imbert pour préparer 2.800 repas quotidiens. Les travaux devaient être terminés fin août, mais une entreprise a été placée en redressement judiciaire, ce qui a généré un retard.
Problème de stockage des repas
L'hôpital prépare déjà 1.800 repas par jour. Pour pallier le manque de place dans les chambres froides, la mairie a loué des containers de stockage réfrigérés pendant les travaux. Les travaux rallongés, il était "très onéreux" de poursuivre la location.Pour des questions d'hygiène, il n'est pas possible de préparer le vendredi, les repas du lundi, c'est la raison pour laquelle, le repas du lundi est composé de produits qui se conservent à température ambiante.
La mairie l'assure, les travaux devraient être terminés fin septembre, il ne reste normalement plus qu'un lundi difficile, avant de retrouver des repas normaux.
a indiqué une maman.C'est hors de question de payer le mois de septembre
aurait assuré Bernard Jourdan, adjoint au maire, en charge de l'éducation.S'il faut fait un geste financier, on le fera