Incidents OM-OL : "Margaret Thatcher avait pris des décisions qui ont fonctionné", la réaction de Gennaro Gattuso en 4 déclarations

L'entraineur de l'Olympique de Marseille Gennaro Gattuso a pris la parole, jeudi 2 novembre en conférence de presse, quatre jours après les incidents qui ont précédé le match OM-OL. Il appelle à des mesures fortes, en France comme partout en Europe.

Jour après jour, les zones d'ombres continuent de s'éclaircir autour des incidents qui ont éclaté en marge de OM-OL, dimanche 29 octobre. Ce jeudi 2 novembre, la Ligue de Football Professionnel a d'abord acté que ce match allait bien avoir lieu à une date ultérieure. Le mercredi 6 décembre est choisi pour l'instant, bien que des précisions autour du lieu et de l'heure du match sont encore à définir.

Plus tard dans la journée, l'entraineur italien de l'OM Gennaro Gattuso s'est exprimé en conférence de presse. Il a livré son ressenti concernant la soirée cauchemardesque vécue à Marseille le 29 octobre. Informé de la date de report du match, il a indiqué que "ce qu'il s'est passé a eu lieu en dehors du stade, alors j'espère qu'on pourra jouer avec nos supporters".

"Margaret Thatcher avait pris des décisions qui ont fonctionné"

Face aux failles du dispositif sécuritaire mis en place autour des bus lyonnais (joueurs et supporters), dimanche 29 octobre, Gennaro Gattuso en appelle à des mesures fortes. "Ce qui se passe ne se passe pas qu'en France, souligne l'Italien. Margaret Thatcher avait pris des décisions qui avaient fonctionné contre les hooligans en Angleterre. Je ne comprends pas pourquoi une loi n'est pas prise, il faut attendre qu'un accident encore plus grave arrive ? Nous sommes en Europe, des mesures bien précises doivent être prises pour améliorer la situation dans tous les pays, partout où il y a le plus de supporters."

Gennaro Gattuso fait référence au "cabinet de guerre" installé par la Première Ministre britannique en 1985, après une multiplication de faits d'hooliganisme. Une série de lois avaient notamment banni de stade, et parfois condamné à des peines de prison, les individus les plus violents. La collaboration entre le gouvernement et le football anglais avait par exemple conduit à la mise en place systématique de tribunes assises, avec des sièges nominatifs.

"Ce ne sont pas des supporters de l'OM"

L'entraineur de l'Olympique de Marseille a également donné son point de vue sur l'agression dont ont été victimes les bus lyonnais.

"C'est une défaite pour tout le monde, insiste Gennaro Gattuso. Quand je vois 65 000 personnes et des enfants qui pleurent car le match n'a pas pu être joué à cause de quatre ou cinq personnes. Pour moi, ces gens ne sont pas des supporters de l'OM.".

"Fermer une route pendant 5 minutes, ça ne devrait pas poser de problèmes"

Depuis dimanche 29 octobre, le débat est ouvert autour du trajet choisi par les autorités, en vue du transport des Lyonnais jusqu'au Stade Vélodrome. 

Un problème facile à traiter selon le technicien italien : "Fermer une route pendant 5 minutes, ça ne devrait pas poser de problèmes, élude-t-il. Il faut mettre des mesures en place pour bloquer les routes et renforcer la sécurité, c'est simple à Marseille comme ailleurs".

"Fabio Grosso a eu de la chance"

Gennaro Gattuso a enfin évoqué son sentiment vis-à-vis des blessures subies par Fabio Grosso, coéquipier avec qui il a été titré champion du monde avec l'Italie en 2006. 

"Fabio Grosso a eu de la chance, 15 points de suture au visage, ce n'est pas anodin, regrette l'entraineur de l'OM. On s'est appelés avec Fabio lundi. Je suis désolé de ce qu'il s'est passé pour lui. On a un rapport particulier, donc ça me touche. Il a eu de la chance, à quelques centimètres près il aurait pu perdre un œil."

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