Le parquet de Marseille s'intéresse aux menaces dont le président de l'OM se dit victime, alors que ce dernier n'a pas encore déposé plainte.
Aucune plainte n'a été déposée pour l'heure, mais sans attendre le parquet de Marseille a décidé d'ouvrir une enquête préliminaire sur les menaces dont Pablo Longoria s'est dit victime lors de la réunion houleuse du 18 septembre avec les responsables de groupes de supporters, assure le parquet de Marseille à France 3 Provence Alpes, confirmant une information de La Provence.
"Nous ouvrons une enquête sur la base des éléments exposés dans la presse", a indiqué la procureure de la République de Marseille, Dominique Laurens au quotidien régional. "Nous n’avons pas reçu de plainte en l’état (de Pablo Longoria) mais je pense qu'elle devrait nous arriver dans la semaine", a-t-elle précisé.
Vendredi dernier, Pablo Longoria a annoncé son choix de rester malgré tout à la tête du club qu'il dirige depuis février 2021.
"Mon objectif était d'adresser un message pour qu'on aille ensemble dans la même direction, être positif. Je m'étais préparé aux critiques, mais je restais optimiste quant à l'avenir. J'ai pu parler deux minutes, puis on m'a coupé et ça a dérapé très vite", avait expliqué le patron de l'OM. "On nous a dit : 'démissionnez tous les quatre, sinon c'est la guerre'. Les limites ont été dépassées".
De son côté, l'OM avait publié un communiqué avait indiqué que "le Directoire de l'OM ne peut accepter les menaces personnelles. Ses membres ne peuvent tolérer des attaques individuelles et toute forme de diffamation publique infondée".
Les dirigeants des South Winners et des Dodger's ont réfuté les accusions de menaces. "À aucun moment, nous n'avons proféré des menaces de mort ni demandé la démission de Marcelino". Rachid Zeroual, à la tête des South Winners (7.200 abonnés) a pour sa part demandé que l'actionnaire principal Frank McCourt vienne rapidement écouter ce qu'ils ont à dire.