Deux supporters de l'OM ont été interpellés pour jet de fumigènes et intrusion sur la pelouse après la rencontre qui a opposé Angers à Marseille mercredi soir.
"Il y a eu une provocation de la part de la tribune angevine, avec des doigts d'honneur et des pétards qui ont été envoyés du côté angevin vers les Marseillais. Les Marseillais ont répondu, c'est un schéma classique et stupide, d'un côté et de l'autre", a déploré Jacques Cardoze, responsable de la communication de l'OM après les incidents survenus en marge du match Angers-OM mercredi soir, lors d'une 7e journée de Ligue 1.
"Un supporter marseillais originaire des Pays de la Loire a été interpellé pour avoir jeté des fumigènes en début de match et un autre pour s'être introduit sur la pelouse après la rencontre. Aucune plainte n'a été déposée à ce stade ni de la part du SCO ni de la Ligue. Des analyses vidéo sont en cours", a détaillé Eric Bouillard le procureur de la République d'Angers.
"En début de match, des fumigènes ont été lancés de part et d'autre, puis il y a eu quelques "chambrages" pendant le match, notamment parce que des supporters marseillais se sont introduits dans la tribune du kop d'Angers", a expiqué le magistrat.
"Il y a eu des mots entre les supporters des deux camps et les Marseillais se sont rendus en bas de la tribune où se trouvaient les supporters angevins. Des projectiles ont été lancés mais il n'y a pas eu de blessés. Il n'y a pas eu non plus d'interpellation parmi ces personnes", a précisé le procureur.
A la fin du match, pusieurs dizaines de supporters marseillais sont sortis du parcage visiteurs et ont détruit du matériel. Joueurs et staff des clubs avaient déjà quitté le terrain depuis plusieurs minutes. Les incidents ont duré quelques minutes, puis les stadiers sont parvenus à raccompagner chaque groupe dans sa tribune.
Au stade Raymond Kopa, le parcage visiteurs est situé dans la même tribune que les Ultras angevins, et les échanges d'insultes entre les deux groupes sont fréquents.
Le 9 septembre, la commission de discipline de la LFP a infligéà l'OGC Nice un retrait de deux points (dont un avec sursis) ainsi que le huis
clos total de son stade pour trois matches après les incidents survenus le 22 août lors du Nice-OM.
Pablo Fernandez, un adjoint de Jorge Sampaoli, a quant à lui été suspendu jusqu'à la fin de la saison pour avoir donné un coup de poing à un supporter niçois entré sur la pelouse.
Le 22 septembre à Nice, un supporter de 28 ans a comparu en correctionnelle pour des violences contre l'attaquant marseillais Dimitri Payet. La procureure demandé 5 ans d’interdiction de stade et une peine de prison. Le jugement a été mis en délibéré au 30 septembre.