Quatre des six corps extraits de l'effondrement de la rue Tivoli ont été identifiés. Les recherches se poursuivent, mais dans des conditions rendues "périlleuses" car l'immeuble du numéro 19 menace de s'effondrer.
L'enquête progresse. La procureure de Marseille a révélé lors d'un point presse tenu mardi en fin de matinée que quatre des six victimes ont été identifiés. Les investigations se poursuivent, notamment avec l'expertise des données d'un compteur de gaz, celui de l'appartement du 1er étage. De leur côté, les marins-pompiers poursuivent leur course contre la montre. Mais l'espoir de retrouver des survivants s'amenuise. Le parquet de Marseille a ouvert une enquête pour "homicides involontaires".
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- 12 h 00 : les recherches se poursuivent
Les enquêteurs continuent leurs recherches pour identifier les deux autres corps extraits lundi par les marins-pompiers, qui poursuivent eux leur travail pour tenter de retrouver les deux dernières personnes toujours portées disparues et a priori encore sous les gravats. "Les recherches deviennent de plus en plus périlleuses", précise Dominique Laurens, la procureure de Marseille, et "les décombres continuent à être fouillés, mais à la main", en raison "d'un danger très important sur la stabilité de l'immeuble du 19", qui menace de s'effondrer.
- 11 h 20 : les enquêteurs analysent un compteur de gaz
Lors de sa conférence de presse, la procureure de Marseille a confirmé que l'hypothèse de l'explosion liée au gaz était étudiée. Le gaz de ville desservait les appartements du rez-de-chaussée et du premier étage de l'immeuble du numéro 17 de la rue Tivoli. "L'installation des 2e et 3e étage avait été neutralisée", a-t-elle précisé lors de ce point. Les enquêteurs étudient désormais les données du compteur de gaz du 1er étage, de type Gazpar, un modèle dit "intelligent", équivalent du Linky pour l'électricité. Il présente l'avantage de mesurer la consommation de gaz - et donc d'éventuelles fuites - en temps réel et de transmettre automatiquement ces mesures.
- 11 h 10 : quatre des six victimes identifiées
Quatre des six corps extraits des décombres ont été identifiés, un homme de 74 ans et sa femme du même âge, ainsi que deux femmes de 65 et 88 ans, a annoncé la procureure de Marseille lors de sa conférence de presse. Les cellules d'identification ont établi des correspondances grâce à des éléments ADN, capillaires et dentaires avec les corps extraits des décombres. Deux personnes restent encore a priori disparues sous les gravats de cet immeuble soufflé par une explosion dimanche, a précisé Dominique Laurens.
- 10 h 45 : VIDEO : suivez la conférence de presse du parquet
La procureure de Marseille, Dominique Laurens, tiendra une conférence de presse ce mardi, à 11 h, pour donner les derniers éléments des investigations en cours. Suivez cette conférence en direct avec les images d'Emmanuel Zini pour France 3 Provence-Alpes.
- 10 h 30 : pas de nouvelles victimes découvertes cette nuit
Le capitaine de frégate Guy, des marins-pompiers, vient de le dire : il n'y a pas eu de nouvelle découverte de victimes cette nuit et le bilan reste pour l'heure à six personnes décédées sous les décombres de la rue Tivoli. Les recherches se poursuivent. "Les riverains ne pourront pas retrouver leur domicile dans les prochaines heures", assure-t-il également. La moitié des gravats ont été retirés des lieux du drame.
- 9 h 30 : la procureure fera un point à 11 h
La procureure de Marseille, Dominique Laurens, tiendra une conférence de presse ce mardi, à 11 h, pour donner les derniers éléments des investigations en cours.
- 8 h 30 : les écoliers dans d'autres établissements
Les élèves de l'école élémentaire Franklin-Roosevelt, située rue Tivoli, proche du lieu du drame, sont privés de leurs salles de classe habituelle aujourd'hui, ce bâtiment ayant été réquisitionné par les marins-pompiers pour installer leur poste de commandement. Ils seront répartis dans différentes écoles du quartier.
- 8 h 15 : 200 personnes évacués par précaution
Au total, près de 200 personnes, dont plusieurs familles, ont été évacuées par précaution d'une trentaine d'immeubles alentours. Lundi, les habitants de 61 de ces 220 logements ont pu venir récupérer quelques effets personnels, en attendant de pouvoir peut-être bientôt y retourner définitivement. Selon le capitaine de frégate Pascal, commandant des opérations de secours lundi, cette opération sera reconduite, pour d'autres personnes n'ayant pas encore pu récupérer leurs affaires. Et pour quelques habitants, de cinq ou six immeubles, ce sera même peut-être déjà le retour, "avec l'électricité mais peut-être sans le gaz", a cependant averti l'officier.
- 8 h 00 : éviter les cambriolages et sécuriser les lieux
Des effectifs de police nationale ainsi que de CRS ont été déployés dans le quartier du Camas. Ils sont 82 au total. "Éviter les cambriolages" est l'un des objectifs de cette opération de sécurité, d'après le service communication de la police nationale. Mais pas seulement : le dispositif de sécurité doit aussi permettre d'éviter que les riverains évacués "réintègrent leur domicile, ce qu'ils n'ont pas le droit de faire tant que le le site n'a pas été totalement sécurisé."
- 7 h 45 : 300 personnes ont participé à la veillée de prière
300 personnes ont participé lundi soir à la veillée de prière pour les victimes de la rue Tivoli, présidée par le cardinal archevêque de Marseille Jean-Marc Aveline, en l’église de Saint-Michel, place de l’Archange (5e). Benoît Payan, maire de Marseille, y participait notamment.
- 7 h 30 : 120 marins-pompiers toujours mobilisés
Quelque 120 marins-pompiers, aidés par des sapeurs-pompiers des Bouches-du-Rhône, sont toujours mobilisés rue Tivoli pour poursuivre les opérations de recherches et de déblaiement. D'importants moyens de génie civil ont également été déployés pour extraire les gravats, notamment une excavatrice de 80 tonnes, ainsi qu'une noria de camions-bennes. Hier en fin d'après-midi, quelque 700 m3 de gravats avaient déjà été retirés.
- 7 h 15 : la piste d'une explosion liée au gaz
L'une des pistes privilégiées par les enquêteurs et les services de secours pour expliquer l'explosion responsable de l'effondrement du numéro du 17 de la rue Tivoli est celle d'une fuite de gaz. "Pour qu'un immeuble s'effondre, il faut un problème structurel. Sinon, il n'y a pas 36 possibilités, et le gaz est la première à envisager", explique Joël Hovesepian, investigateur pour les sapeurs-pompiers, expert judiciaire en incendie-explosion, qui dirige un bureau d'études en prévention incendie.
- 7 h 00 : l'espoir de trouver des "poches de survie"
Du côté des marins-pompiers, l'espoir subsiste encore de retrouver des personnes vivantes sous les décombres : "Nous avons bien sûr espoir de trouver des poches de survie, c'est ça qui nous anime", explique le lieutenant de vaisseau Adrien Schaller.