Comme prévu, le volcan du vélodrome est entré en éruption pour cracher sa colère dimanche soir. Le point du match nul ne calme pas la crise. Bien au contraire. Le conflit risque de s’éterniser à moins d’une vraie révolution de palais.
La discussion entre joueurs et supporters en fin de match semble vaine, inaudible, comme Emmanuel Macron avec les gilets jaunes, le fossé est trop profond. Cette discussion était nécessaire pour certains, un plan de com inutile pour d’autres.
Les joueurs demandent du soutien et jurent qu’ils se défoncent sur le terrain. Les supporters, eux, attendent des joueurs de talent, un vrai attaquant, des "chiens" sur le terrain et accessoirement un autre entraîneur.
Accessoirement parce que changer de technicien ne transformerait pas le piquet Mitroglou et le faible Germain. A 17 jours de la fin du mercato, Franck Mac Court et Jacques Henri Eyraud n’ont toujours pas bougé, comme l’an passé à la même époque.
Rudi Garcia est enfin sorti de sa boite sur ce sujet. Médiatiquement d’abord, vendredi dernier en conférence de presse, il a lancé un SOS à ses dirigeants : "des renforts SVP !!! " Et puis stratégiquement hier soir, il n’a pas aligné d’avant-centre, trop compliqué mentalement pour Germain et Mitroglou de jouer dans un climat hostile.
Si aucun attaquant de qualité ne débarque d’ici le 31 janvier, l’incendie va se propager, mais quel talent offensif va vouloir venir dans ce contexte ?
Les dirigeants sont dans l’étau, remplacer Garcia ? Pourquoi pas ? Mais sans plusieurs renforts, ce serait un coup d’épée dans l’eau… Messieurs il vous reste 17 jours pour sauver la maison blanche.