Flamme olympique à Marseille : "C'est comme si j'avais gagné au loto", l'émotion de Colette Cataldo, supportrice de l'OM

Le relais de la flamme olympique déambule dans les rues de Marseille après être partie de Notre-Dame de la Garde. Après Basile Boli, c'est Colette Cataldo, fidèle supportrice de l'OM depuis 60 ans qui a porté le flambeau. Une fierté pour elle.

 Après son arrivée, la flamme olympique a commencé son parcours au travers de la ville de Marseille. Le point de départ, Notre-Dame de la Garde, où Basile Boli a transmis le flambeau à Colette Cataldo, fidèle supportrice de l’OM, âgée de 83 ans, aux côtés des bleus et blancs depuis plus de 60 ans.

@france3paca L'ancien défenseur de l'OM Basile Boli, premier porteur de la flamme olympique, ce 9 mai, à Notre-Dame de la Garde, a transmis le flambeau à la supportrice historique du club, Colette Cataldo, 83 ans, qui a confié sa fierté. Suivez le relais de la flamme olympique en direct sur la chaîne numérique france.tv Paris 2024 #jo2024 #colette #flamme #marseille #om #relaisdelaflamme #basileboli ♬ son original - France3Paca

Entraînement avec un marteau de 1,5 kg

"J'ai ressenti une grande émotion. Je suis enchantée de porter la flamme, c'est comme si j'avais gagné au loto", confie-t-elle lors d'un TikTok Live sur France 3 Paca. C’est un jour particulier parce que même si on est une centaine de porteurs, ce n’est pas tout le monde qui peut dire "j’ai porté la flamme". Au passage, elle remercie Benoît Payan, maire de Marseille et Tony Estanguet. "Grâce à eux, j'ai pu participer et être parmi les premiers porteurs, et surtout, à l'endroit que je préfère, Notre-Dame de la Garde", relate Colette. 

Entre excitation et émotion, la nuit a été courte chez la fidèle supportrice. "J’ai guère dormi. J’ai regardé un match de foot et après, c'était dur pour m’endormir. Je me suis endormi à 3 heures du matin et j’étais réveillée à 5h30. Mais tous les jours, je me lève à 6h30, je suis un vieux de la vieille, moi", sourit-elle. Et pas question pour Colette de ne pas s'entraîner pour cet événement d'une vie ! Chez elle, elle a couru sur son chemin long de 200 mètres. "Mon mari m'a dit 'là, tu peux courir' et il m'a donné un marteau qui fait 1,5 kg et je courais avec", raconte-t-elle devant les caméras des différentes chaines régionales et nationales.

"Je voulais faire durer le temps"

Mais ce matin, pas question de courir. Pas à cause de ces épaules et genoux en titane, mais pour profiter du moment présent. "Je voulais faire durer le temps". Mais plus que tout, Colette est fière que Marseille rayonne depuis quelques jours. "Marseille, c'est la plus belle ville au monde, et la plus tolérante", assure-t-elle. L'heure est aux éloges et Tony Estanguet en profite : "Colette, c’est notre meilleure relayeuse, lâche le président du comité d’organisation des JO 2024. C’est la plus appliquée, elle s’est préparée, elle a vécu le moment intensément, avec le sourire."

Elle éprouve quand même un regret, celui de ne pas être à Bergame, en Italie, pour supporter son équipe de toujours, qui affronte Atalanta, pour le match retour de la demi-finale de l'Europa Ligue. Et comme depuis 60 ans, elle ne fera pas de diagnostic concernant la rencontre de ce soir. 

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