Flamme olympique à Marseille : une activiste de l'association PETA arrêtée sur le parcours

La militante déguisée en parodie de la Phryge olympique pour dénoncer des jeux, "sponsorisés par la cruauté animale" a été interpellée sur le passage de la flamme jeudi à la basilique Notre-Dame-de-la-Garde.

Un regard cruel, des yeux rouge sang, la parodie de la mascotte olympique de PETA France a tenté de s'interpeler le public sur le parcours de la flamme ce jeudi 9 mai, à proximité de la basilique Notre-Dame-de-la-Garde, où les médias étaient rassemblés. Vers 8h20, l'activiste costumée de l'association pour une éthique dans le traitement des animaux, s'est mêlée à la foule, brandissant au passege du relais des pancartes dénonçant les pratiques de LVMH, partenaire principal des Jeux de Paris, représentant un cadavre de crocodile et un sac ensanglanté.

"Stop aux peaux exotiques"

La militante et le photographe l'accompagnant ont immédiatement été interpellés par des agents de police présents sur les lieux et conduits à un commissariat. Déplacés ensuite vers un autre commissariat, ils ont été libérés vers 13 heures, selon l'association.

La préfecture de police précise juste que la situation s'est déroulée dans le périmètre d'un arrêté de manifestation.  

"Elle n'a pas perturbé le passage", assure Anissa Putois de PZETA France, elle était venue porter le message sur les sponsors qui utilisent des peaux exotiques".

"Un groupe qui finance l’écorchage à vif d’êtres sensibles tout en détruisant la planète n’est pas digne d’être sponsor olympique", a déclaré Mimi Bekhechi, vice-présidente de PETA en Europe, dans un communiqué, annonçant l'arrestation.

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