Sept personnes ont été arrêtées cette semaine pour avoir harcelé Thomas Jolly, directeur artistique de la cérémonie d'ouverture des JO de Paris 2024.
Sept personnes ont été interpellées dans le Val-de-Marne, dans l'Hérault et dans les Alpes-maritimes. Cette action de police, révélée par Franceinfo ce jeudi, est le résultat de l’enquête ouverte le 31 juillet dernier, sur le cyberharcèlement qu'a subi le directeur de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, Thomas Jolly.
Les suspects, âgés de 22 à 79 ans, sont six hommes et une femme. Cinq arrestations ont eu lieu mardi, et la dernière s’est déroulée jeudi. Le jugement aura lieu en mars prochain.
Une source proche de l’enquête relayée par Franceinfo explique que "certains ont des profils inquiétants". L’un des suspects est même décrit comme un "professionnel de la haine".
Le cyberharcèlement ne visait pas seulement Thomas Jolly. D’autres artistes, ayant travaillé sur la cérémonie d’ouverture des JO, ont également été ciblés. Ils ont aussi subi des insultes sur leur orientation sexuelle et religieuse.
Les personnes interpellées risquent de lourdes sanctions pour leurs actes de cyberharcèlement. En France, le cyberharcèlement est sévèrement puni. Un harceleur en ligne risque jusqu'à 2 ans de prison et 30 000 euros d'amende;