D'importants moyens de sécurité sont déployés àartir de mercredi pour protéger le million de spectateurs à l'occasion de ces Jeux olympiques à Marseille. Renfort de militaires, policiers spécialisés et arrivée d'escadron de la CRS.
Du sport et une sécurité maximale. Du 24 juillet au 8 août, Marseille va accueillir un million de visiteurs lors des Jeux olympiques. La région Provence-Alpes-Côte d’Azur est celle qui accueille le plus d’épreuves, après l'Île-de-France. Et pour assurer la tranquillité des athlètes et des spectateurs, et lutter notamment contre la menace terroriste aux abords des sites olympiques et lieux touristiques, un important dispositif de sécurité comprenant jusqu'à 6 000 membres des forces de l'ordre a été mis en place par les forces de l'ordre.
Douze jours de régates de voile, dix matchs de football... il aura fallu trois années de travail pour développer un dispositif de sécurité inédit à l'occasion de ces Jeux. Une collaboration également exceptionnelle, puisque tous les services de l'État ont travaillé à sa mise en place, comprenant le préfet de département des Bouches-du-Rhône, en lien avec les collectivités, et le Bataillon de marins-pompiers de Marseille (BMPM).
Deux fois plus de policiers, quatre fois plus de militaires
"Le niveau de risques nous impose une mobilisation particulière. Deux sites concentrent toutes les mobilisations, le stade Vélodrome pour les matchs, et la Marina pour les 12 jours de compétition de voile", a martelé Pierre-Edouard Colliex, préfet de police des Bouches-du-Rhône.
à J-5 des épreuves des #JO2024 à Marseille qui se déroulent du 24 juillet au 9 août, Christophe Mirmand @prefet13 présente, avec l'ensemble des partenaires, les dispositifs d'organisation déployés pour faire vivre aux visiteurs et aux marseillais des moments exceptionnels.
— Préfet de la région PACA et des Bouches-du-Rhône (@Prefet13) July 19, 2024
Nous… pic.twitter.com/zT53zIOy0X
À cette occasion, le nombre de policiers et gendarmes a été multiplié par deux. Le nombre de militaires de la mission Sentinelle, lui, a été multiplié par quatre, à Marseille, mais aussi dans les Alpilles et autres sites touristiques.
Une centaine de policiers ont été affectés spécifiquement aux plages et à leurs abords du nord au sud de Marseille. Jusqu’à 1 400 policiers et gendarmes par jour ont également été mobilisés dans la cité phocéenne, en particulier pendant les jours de match. Ils viennent en renfort dans les services de policiers de voie publique, de la police aux frontières, ou encore dans la lutte anti-drones.
Cinq compagnies de CRS
Cinq compagnies de CRS et escadrons de gendarmerie mobile viennent aussi en appui. Ils comptent déployer d'importants moyens pédestres, équestres, cynophiles, cyclistes, nautiques ou encore le Raid. Dans les zones rurales, à Carry-le-Rouet, par exemple, ou à Cassis, 60 gendarmes en zones rurales sont mobilisés en supplémentaire.
Deux commissariats mobiles
Deux commissariats mobiles sont aussi déployés uniquement pour la compétition sportive. L'un se trouve à la gare Saint-Charles, l'autre à la Marina et au stade les jours de match.
210 militaires de l’armée de l’Air et de l’Espace en renfort
Sur terre, comme dans les airs, le dispositif de sécurité est renforcé avec des moyens de lutte anti-drone, déployés à chaque match. Au total, 210 militaires de l’armée de l’Air et de l’Espace sont envoyés en renfort. Et 20 policiers étrangers, des Européens et Américains, font également partie des équipes de lutte anti-drones.
En ce qui concerne les épreuves de voile des Jeux olympiques, plus d’une cinquantaine d’unités des diverses administrations sont mobilisés. Des petites vedettes et semi-rigides sécurisent la zone. La préfecture maritime a interdit certaines activités maritimes, comme la plongée, le mouillage et baignade dans certaines zones à proximité de la Marina.