Née à Aubagne, Mathilde Lamolle, 26 ans est championne d'Europe de tir au pistolet en 2021, et multiple championne de France. Elle a déjà participé deux fois aux Jeux olympiques.
"Le bilan de la saison est mitigé, parce qu'il n'y a pas eu de médailles sur les grosses compétitions. Ça ressemble à une mauvaise saison mais si on regarde dans le détail, il n'y a pas eu non plus de vraies contre-performances. Toute la saison, j'ai toujours été Top 15". A l'approche des Jeux olympiques 2024, Mathilde Lamolle dresse un bilan mitigé de sa saison.
Un environnement propice
En revenant s'entraîner à Marseille dès novembre, celle qui a été finaliste à 10m lors des Jeux de Tokyo espère retrouver un environnement "plus propice à la performance". "A Marseille, il y a Clément Bessaguet et Jean Quiquampoix, qui sont les meilleurs dans leur discipline. Ça me pousse vers le haut. Ce ne sont pas mes idoles, mais des exemples. J'aimerais dominer ma discipline comme eux et c'est vrai qu'en retrouvant Marseille, je sens cette dynamique qui revient."
Jusqu'à présent, la tireuse sportive s'entraînait entre Paris, Marseille et Bordeaux, où se trouvait son entraîneur. "J'avais l'impression de ne pas être au centre de mon projet, qu'on m'imposait des choses. Cette saison, c'est plutôt mon coach qui va se déplacer. Les neuf prochains mois vont passer très vite et en retrouvant Marseille, je sens que je me réapproprie le projet."
"C'est moi qui tiens le pistolet"
La sportive a le sentiment de s'être "effacée", "laissée faire", après avoir été finalistes aux JO de Tokyo en 2020. "Ca n'est plus ce que veut Walter [Lapeyre, son entraîneur, ndlr], ou mon père, ou la fédé... Non, c'est mon année, mon plaisir, ma préparation. Je ne peux pas y arriver seule, mais je réfléchis à ce que je veux, mes objectifs, mes attentes, de qui et de quoi j'ai besoin", explique la championne. "Au bout du compte, c'est quand même moi qui tient le pistolet."