Le drame a eu lieu dans le troisième arrondissement de Marseille, dans la nuit du dimanche au lundi. Malgré l'intervention des secours, l'homme blessé par une arme à feu n'a pas pu être sauvé. Dans le même temps, deux hommes étaient blessés par arme blanche dans le 14ème arrondissement.
Selon une information de BFM confirmée par des sources policières, une personne a été tuée dans la nuit du 13 au 14 février dans le 3ème arrondissement de Marseille.
Les marins-pompiers confirment être intervenus cité Felix-Pyat vers minuit, pour un homme de 23 ans, blessé par balle. La victime, en arrêt-cardiaque à l'arrivée des secours, n'a pas pu être sauvée.
La police judiciaire est chargée de l'enquête, qui déterminera s'il s'agit d'un nouveau règlement de compte dans la cité phocéenne.
Nuit de violence
Les marins-pompiers ont également dû intervenir par deux fois dans le 14ème arrondissement.
Vers 23 heures, aux Rosiers, un homme de 25 ans a été blessé par arme blanche. Son pronostic vital est engagé ont indiqué les secours.
Peu après, c'est un homme de 26 ans qui a été blessé par arme blanche, dans le même arrondissement. Pris en charge par les secours, son pronostic vital n'est pas engagé.
Climat de tension
S'il s'agit d'un règlement de compte dans le 3ème arrondissement, ce serait le quatrième mort depuis le début de l'année. Ces règlements de compte s'inscrivent sur fond de trafic de drogue pour la police.
Le 02 février, une fusillade éclatait devant une alimentation de la cité de la Visitation, dans les quartiers Nord de Marseille faisant un mort.
Le 21 février, un homme d'une trentaine d'années a été abattu par deux balles tirées à la Kalachnikov dans le 13e arrondissement de Marseille, cité du Petit Séminaire.
Le 17 janvier, c'est au cœur de la cité des Oliviers, autre plaque tournante du trafic de stupéfiants du 13e arrondissement de Marseille, qu'un homme âgé de 29 ans a été abattu. La victime était très connue des services de police et de la justice notamment pour trafics de stupéfiants.
En 2021, 15 personnes ont trouvé la mort dans des règlements de compte liés aux trafics de stupéfiants, selon un décompte de la préfecture de police de Marseille, contre 12 en 2020 et 10 en 2019.