Mondial du Breaking : les meilleurs danseurs de breakdance en battles à Marseille

Le Palais des Sports de Marseille accueille ce samedi le Mondial du Breaking Dance, pour une deuxième édition à guichets fermés.

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Le Mondial du Breaking revient pour une deuxième édition, boosté par l'aventure olympique et la médaille d'argent du Français Dany Dann. Ce samedi 2 novembre, Marseille est la capitale de la discipline.

Les meilleurs Bboys et Bgirls mondiaux du moment s'affronteront sur la scène imaginée par Original Rockerz au Palais des Sports. Une centaine de danseurs et une vingtaine de nations représentées. Le "phénomène" vénézuélien Mighty Jake, l'Italien Bad Matty, ou encore la Suédoise Emina. Egalement des talents montants régionaux comme le Toulonnais Enzo, 17 ans.

Seule Marseillaise dans ces battles du Mondial, Bgirl Pita, 19 ans, a à cœur de défendre les couleurs du Sud. Issue la danse classique et Modern Jazz, elle a découvert le Break par hasard quand elle avait 12 ans :"ce qui m'a plu, c'est de pouvoir me libérer, de ne pas avoir de chorégraphie imposée"

Moi, j'adore la planche, c'est un freeze, on se tord en deux, c'est comme si on était assis sur une chaise, mais sur les mains.

Bgirl Pita, participante au Mondial du Breaking

France 3 Provence-Alpes

"Mais j'essaie d'être complète dans tous les domaines pour aller le plus loin dans la compétition", ajoute la Bgirl.

En formation pour devenir directrice de crèche, elle vit à fond sa passion. Pour les compétitions, elle s'entraîne tous les soirs, à Aubagne et à Marseille. "Quand j'ai fini mes cours, je vais m'entraîner, j'alterne un jour danse et un jour renforcement musculaire, c'est très important, car sinon on peut se blesser".

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Championne Paca en 2019, 2021 et 2024, la jeune femme a manqué la qualification pour les JO à cause d'un accident de scooter. "J'ai pas pu poser la main pendant six mois, je n'ai pas pu m'entraîner, j'ai perdu mon statut de sportive de haut niveau", regrette Pita. Un rendez-vous manqué. La discipline disparaîtra des Jeux de Los Angeles 2028, mais elle veut croire qu'une autre opportunité se présentera. "On ne sait jamais, peut-être que qu'ils peuvent y revenir dans quelques années".

En attendant, elle vise un titre au Redbull BC one à Paris, en avril prochain. Et bien sûr passer les qualifs samedi matin pour s'éclater sur la scène Mondial devant son public.

Le vivier des écoles du sud se porte bien

Aux côtés de l'excellence du Mondial, les amateurs ont toute leur place. Une soixante d'écoles de danse du grand sud participeront à un tremplin chorégraphique. Deux fois plus que l'an dernier. Signe de l'attrait grandissant des jeunes pour cette discipline entre l'artistique et le sport, selon Fathi Benjilali, coorganisateur. Il tire un bilan "très positif" de la vitrine offerte par les JO de Paris.

"Le sud est un vivier fort dans le domaine des cultures urbaines et du hip hop et les Jeux olympiques, ça a donné un gros coup d'oxygène pour les structures du territoire", ça s'est traduit par "un engouement très fort dans les écoles", souligne le double champion du monde 2014, 2015 qui milite depuis plus de 20 ans pour faire connaître les cultures urbaines. Fathi Benjilali vient d'être désigné pour quatre ans référent Breaking Grand Sud par le comité fédéral, un poste nouvellement créé qui le charge d'organiser des championnats régionaux et championnat de France. 

Le pari gagné des JO

Fathi n'est pas JOstalgique, "ça a été une chance que le Break passe par les Jeux olympiques, et aujourd'hui, il est reconnu au niveau des ministères de la Culture et des Sports, c'est une discipline officielle, ça, c'est un pari gagné", estime-t-il. 

Signe que les temps changent, les cultures urbaines ont quitté les quartiers où elles sont nées. "Aujourd'hui, le champion de France, il ne vient pas de la Castellane, il peut être du Poitou-Charente, de Bretagne, de Haute-Savoie..."

Une discipline qui "rassemble tout le monde"

"Le public sociologiquement a changé, note Fathi Benjilali, aujourd'hui, on a des grands acteurs des cultures urbaines qui sont à la mode". "C'est la force de cette discipline, c'est qu'elle rassemble tout le monde". 

Tous les billets de cette deuxième édition du Mondial du Breaking ont été vendus, 5 000 spectateurs sont attendus pour suivre l'événement en live, pour les autres, le spectacle sera à suivre sur les réseaux sociaux.

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