Lassés "de ne pas être écoutés" par le gouvernement, ils se sont attaqués aux radars de la région dans la nuit de dimanche à lundi. Ils ont posé des autocollants sur les radars pour exprimer leur colère. Après neuf mois sans revenus et aucune perspective d'ouverture, ils se disent désespérés.
De Toulon, à Aix-en-Provence, en passant par Martigues ou encore Marseille, ils ont apposé des autocollants sur les radars qui se trouvaient tout au long des routes.
Lassés "de ne pas être écoutés" par le gouvernement, les patrons de discothèques se sont attaqués aux radars de la région cette nuit. Ils ont posé des autocollants sur les radars pour exprimer leur colère. Après neuf mois sans revenus et aucune perspective d'ouverture, ils se disent désespérés.
Une opération d'affichage qui s'est déroulé sans "aucune casse", assure l'un des patrons de discothèque. Il s'agit "juste d'autocollants avec nos messages", précise-t-il, qui empêche toutefois les radars de fonctionner normalement.
Neuf mois sans revenu
Depuis neuf mois et le début du premier confinement, les discothèques ont fermé leurs portes et "nous n'avons aucune perspectives de réouverture", se désepèrent les professionnels.Plusieurs patrons de discothèques ont le moral au plus bas. Certains ont même tenté de mettre fin à leurs jours, nous précise ce patron de discothèque. Le taux de dépression dans la profession est sans précedent.
"Nous touchons actuellement les aides pour les mois de Mars Avril Mai et Juin, et nous sommes en train de faire les demandes pour les mois suivants", détaille ce patron de discothèque de la région.
Le plafond des aides est de 15.000 euros par mois. Tous ne sont pas éligibles à cette aide.
"Ce sont les économies de toute une vie, nous sommes en train de tout perdre, et les crédits de nos maisons et de nos établissements continuent de tomber. On n'y arrive plus", constate ce patron de discothèque.